Elle nous avait manqué. Cette petite voix, cette légèreté et cette brillance, tout ce qui fait de Yael Naim une étoile de la musique, tout ça nous avait vraiment manqué. Et pour cause, Older, paru en mars, arrive cinq ans après She Was A Boy. Review.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle sait nous mettre de bonne humeur. Très similaire à ce que l’on a découvert chez Kate Miller-Heidke, la voix de Yael Naim s’envole, virevolte et nous transporte dans un univers coloré, doux et positif, sur les deux premiers morceaux, I Walk Until et Make a Child. Avec cet album aussi plus mature, comme son nom nous le dit, elle nous offre un titre sensuel, soul et plus sombre : Dream In My Head est d’une puissance phénoménale.
Cette puissance est contrasté ensuite par le doux et mélancolique piano-voix, discret par moment, Coward. Puis Trapped reprend la même ambiance et la même force que Dream In My Head. La fin inquiétante nous fait même frissonner. Ima, berceuse en hébreux puis en anglais sublime, est là pour rassurer. C’est une mère qui parle à son enfant, qui l’apaise. Et ça marche sur nous aussi.
Progressivement on glisse à nouveau sur quelque chose de plus pétillant et joyeux, comme au début de l’album, avec She Said, puis avec Walk Walk et Take Me Down, qui donnent envie de frapper des mains avec elle et son percussionniste David Donatien. Older nous replonge dans une tendre mélancolie, juste avant de finir l’album sans brutalité aucune avec Meme Iren Song.
Yael Naim nous offre, avec ce quatrième album, son sentiment sur cette chose universelle que de grandir et ce comprendre soi-même, dans un style pop et soul qui séduit toujours. On ne peut pas résister.
Coup de cœur : Dream In My Head pour son énergie et sa force communicative. A écouter en boucle.
Tu n’as pas envie d’écouter tout l’album parce que tu es pressé ? D’accord, Challenge Accepted ! Voici les trois morceaux que tu devrais vraiment écouter :
- Dream In My Head
- Ima
- Walk Walk
En bref : à écouter de toute urgence.
En écoute : Dream In My Head