" C'est un film qui fera bander les mecs et pleurer les filles ". Voilà comment Gaspar Noé définit son film. Non ne vous inquiétez pas, le porno n'est toujours pas admis au festival. On préféra parler d'érotisme, de mélodrame sexuel dramatique, ou d'une déclaration d'amour sincère aux étreintes romantiques et sensuelles.
Etrangement, le film n'a pas généré tant que polémique à Cannes. Les spectateurs les plus solides (séance de minuit) resteront admiratifs des longues scènes de nu, belles et respectueuses des corps en plein ébat. D'autres s'endormiront progressivement, la lenteur de la mise en scène ayant pris le dessus. Parce qu'au final il retranscrit de façon banale, sans fioriture ou sodomie béante, une scène connue de tous : faire l'amour, c'est tout sauf baiser.
Un réalisateur qui fait preuve de compassion en fin de compte, en proposant une vision de l'amour plus proche du spleen de Baudelaire que du cinéma de Dorcel.
Dans vos salles le 15 juillet !