Lifehouse – Out Of The Wasteland

Publié le 24 juin 2015 par Unis Son @unissonmag

Lifehouse vous les avez sans doute connus en 2001, lorsque leur titre Hanging By A Moment a explosé dans les charts. Après Almeria, sorti en 2012, et une pause permettant à chacun d’explorer différents projets, le groupe revient cette année avec Out Of The Wasteland. Déjà disponible.

Hurricane est le premier titre de l’album. Un bon son pop-rock qui veut dire beaucoup. Ecrit à l’origine pour un album solo (qui ne verra jamais le jour) du chanteur, Jason Wade, le titre a séduit ces deux collègues. Avec une simplicité musicale qui ne manque pas de travail, on découvre un son qui devient de plus en plus intéressant.

La même chose se voit sur One For The Pain. On est complètement enchanté par la voix un peu effacé de Wade et par l’ambiance inquiétante qui enveloppe le début du morceau. Petit à petit on sent que l’inquiétude laisse place à la détermination. Flight qui vient ensuite est aussi un morceau écrit pour l’album solo de Wade mais qui sonnait bien plus fait pour le groupe. Intro piano-voix très douce on sent un besoin d’effacer les cases des genres musicaux et de toucher à tout ce qui les transporte, et qui nous transporte aussi du coup.

Dans Runaways on note un petit côté pop-électro planant, puis on passe à Firing Squad qui n’a rien à envier aux titres les plus diffusés sur les ondes aujourd’hui. Bien que cela ne soit pas leur objectif, on les imagine bien revenir squatter le top 5 des charts. Le titre enchaine avec Wish, une sorte de petite balade, écrite à l’origine en 2001, juste après leur premier album. Avec un bel arrangement de cordes en fond, on s’envole. Stardust qui vient ensuite nous réveille dans l’espace. On s’agite et on tape du pied. Simple et efficace.

Central Park est un titre assez doux et tendre, encadré par Alien et Hurt This Way. Ce dernier a d’ailleurs des petites sonorités country assez dansantes. Yesterday’s Son sonne, au début, comme un entre deux entre Flight et Wish. Puis on va en crescendo pour trouver une force dans la voix et une puissance dans le rythme. Hourglass ferme l’album avec une très belle collaboration avec James Newton Howard.

En définitive, cet album est sans doute le plus important de l’histoire du groupe, mais aussi le plus direct, comme les adolescents qu’ils étaient. Leur pause leur a apporté la dose de maturité dont ils avaient besoin pour créer un album pareil. Le groupe sera en concert à Paris le 25 septembre au Bataclan et le 26 septembre aux Etoiles.

Coup de cœur : One For The Pain, pour l’harmonie, le mélange, la rythmique et l’élan qu’il donne.

Tu n’as pas envie d’écouter tout l’album parce que tu es pressé ? D’accord, Challenge Accepted ! Voici les trois morceaux que tu devrais vraiment écouter :

  • Hurricane
  • One For The Pain
  • Yesterday’s Son

En bref : un album reconstructeur

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En écoute : Hurricane