Le Festival International de Jazz de Montréal sera officiellement lancé avec le concert du groupe américain Beirut ce vendredi! Jusqu’au 5 juillet, c’est le moment de vivre le jazz d’ici et d’ailleurs et de dire à tout le monde «ouais, moi j’écoute du jazz», parce que ça donne l’air vraiment sophistiqué.
1- Passer à l’Histoire
Selon Laurent Saulnier, il y aura quelques moments qui vont passer à l’Histoire, comme le plateau double Foxtrott et Milk & Bone Veux-tu vraiment être la personne qui va dire: «Le plateau double Foxtrott et Milk & Bone au Club Soda durant le Festival de Jazz en 2015? J’écoutais Netflix ce soir-là…»? Non. Il dit ça dans cette vidéo-là:
2- Le rack à bécycle
Vous me direz que c’est pas ben ben jazz un rack à bécycle, mais, non seulement c’est un endroit surveillé où tu es certain de ne pas repartir avec une roue en moins sur ton bike, mais en plus, j’y ai entendu cette phrase de génie durant les Francofolies la semaine dernière: «Je pense qu’il n’y a pas seulement Kaïn qui fait de la bonne musique au Québec finalement». Réflexion pleine de sens.
3- Le folk qui est presque du jazz
…qui est presque du folk qui est presque du jazz. J’aime beaucoup le mélange des genres. Cette année, le FIJM présente une série de concerts nommée Le nouveau folk. On y présente du folk qui est plus arrangé, plus approfondi et qui s’acoquine donc avec le jazz. On y verra entre autres Will Driving West, Coco Méliès, Bears of Legend et Mathieu Holubowski.
4- Guillaume Martineau Quintet
5 – Le dernier incontournable est le Festival de Jazz en général, et ce, pour deux raisons.
D’abord, c’est vrai ce que dit Saulnier dans la vidéo ci-haut: les concerts du Jazz, on s’en souvient. Je me demande si je pourrai un jour oublier le suit rouge en paillettes de Rufus Wainwright au FIJM de 2012 (ma rétine en a encore des spasmes). Pour vrai, il y a de ces shows après lesquels tu te dis «je peux mourir. Ça en faisait partie. Ensuite, l’affiche du Jazz de cette année montre ce curieux personnage officiellement enivré à la musique. Si c’est juste la musique qui lui fait cet effet-là, je veux écouter la même drogue dure que lui.