Etienne Daho aux Eurockéennes de Belfort, le 4 juillet 2015. (photo: Léa Fochesato)
Date : 4 juillet 2015
Lieu : Les Eurockéennes, Belfort, France
Même si on est arrivé un peu tard pour cette deuxième journée de festival, on a quand même passé de très bons moments. Il fait toujours aussi chaud au Malsaucy et le public est définitivement au rendez-vous. On vous raconte nos petits moments.
On a du malheureusement faire l’impasse sur Seasick Steve (et tout ce qu’il y avait avant), pour des raisons de technique pure. C’est la vie, ça arrive comme dirait l’autre. Bon on se rattrapera une autre fois, c’est une promesse. En attendant on court à la Greenroom pour voir Angus et Julia Stone. Le petit vent chaud qui souffle sur le festival ne viendrait-il pas d’Australie ? C’est fort possible. Ambiance douce, rock-folk, le groupe ne semble quand même pas faire l’unanimité. On les abandonne un peu avant la fin pour la Grande Scène.
Angus & Julia Stone, aux Eurockéennes de Belfort, le 4 juillet 2015. (photo: Léa Fochesato).
Etienne Daho et ses musiciens débarquent. Derrière eux un écran divisé en plusieurs parties. C’est assez simple mais efficace. Le concert en lui-même est un pur bonheur. Venant à la fois du rock, du punk, de la pop et du disco – autrement dit des années 80 – Etienne Daho nous offre un show exactement dans ce style, à cheval entre les genres, sans rester coincé dans le passé pour autant. Et même si c’était le cas, on ne peut pas le lui reprocher.
Dans sa chemise noire aux épaules pailletées, il danse, séduit son public, tend les mains vers eux et le public répond présent, sans aucune hésitation. Dans notre coin, on est complètement conquis. Moitié de setlist : Week-end à Rome. C’est alors un « duo » entre l’artiste et le public qui commence. Comment ne pas connaitre les paroles de ce hit français après tout. Quelques titres plus tard, il nous offre sa sublime reprise de Comme un Boomrang, chanson bien connue de Gainsbourg. On danse jusqu’au bout avec lui. Pour nous, c’est lui notre tête d’affiche du jour.
Mais du coup on se retrouve dans le fond pour Christine & The Queens à la Greenroom. On peut dire qu’il y a du monde. Beaucoup de monde. Difficile de circuler et, quand on fait environs 1m55, difficile d’y voir quelque chose. On écoute quand même. Le public est à fond. Et sur scène Christine et ses danseurs s’éclatent sur scène. Du peu que l’on en voit, le show est bien rodé. Son mot d’ordre : ce soir on peut être qui on veut.
Sous les néons qui tournent et bougent en vague, elle chante et domine la scène pour le plus grand plaisir de ses fans avant que Major Lazer ne commence et électrise la Grande Scène. Le collectif n’est quand même pas notre tasse de thé et la fatigue se fait sentir. On jette l’éponge et on rentre. La journée du lendemain promet d’être assez charger, alors il faut reposer les batteries.
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