Born to Be Eurocks – Episode 3

Publié le 11 juillet 2015 par Unis Son @unissonmag

Sting aux Eurockéennes de Belfort, le 5 juillet 2015. (photo Léa Fochesato).

Date : 5 juillet 2015 Lieu : Les Eurockéennes, Belfort, France

Troisième et dernier jour du festival. On se dit « déjà » et en même temps… on est bien content de se dire qu’on va retrouver un rythme dit normal. Peut-être en baissant légèrement la température on aurait pu continuer comme ça pendant des jours et des jours. En attendant, résumé d’une journée vibrante !

On commence à la Logia. On va rarement voir les concerts de cette scène, mais ça fait du bien de pouvoir y mettre les pieds. Bon, Puts Marie c’est… comment dire ? On aurait bien voulu voir quelque chose de plus… construit ? C’est sans doute le mot. Avec leur « costumes de scène » débraillé autant que leur musique on ne fait long feu. Ça n’accroche pas. Tant pis, on passe à la Greenroom avec Songhoy Blues. Comme son nom l’indique, c’est un petit blues bien sympa. On observe, on sourit, on rit aussi et puis on part pour la Grande Scène avec la curiosité intense : mais qui est responsable de cette petite scénographie apocalyptique ? Qui est Parkway Drive ?

Parkway Drive aux Eurockéennes de Belfort, le 5 juillet 2015. (photo Léa Fochesato).

Eh bien on découvre leur metal-core bien puissant, peut-être un peu trop par moment, mais généreux et efficace. Le groupe se donne à fond et ira même jusqu’à faire une reprise de Bulls On Parade, de Rage Against The Machine. De quoi ravir les amateurs de métal. On laisse doucement la poussière retomber et on se tourne vers la Logia à nouveau pour Slaves, duo de punk anglais. Et pour être anglais, ça s’entend. Avec sa voix à la Johnny Rotten, le chanteur et batteur Isaac Holman a à peine chaud dans son short rose. La prestation est sympa mais c’est l’heure de bouger.

Eagles Of Death Metal aux Eurockéennes de Belfort, le 5 juillet 2015. (photo Léa Fochesato).

La Greenroom nous appelle. C’est un moment qu’on attendait avec une certaine impatience : Eagles Of Death Metal. Dans la foule on entend le nom de Josh Homme. Sera-t-il là ? Pas là ? C’est la grande question. Et le résultat est… qu’il n’est pas là. Mais qu’importe ! Jesse Hughes vient séduire son public (déjà conquis on l’admet) et les slams commencent à peine a-t-il agité ses jambes. Et des slams… il y en a eu… beaucoup. On s’en ait bien rendu compte au premier rang… I Want You So Hard déchaine les foules et c’est déjà la fin.

Die Antwoord aux Eurockéennes de Belfort, le 5 juillet 2015. (photo Léa Fochesato).

C’est plein de poussière qu’on s’en va chercher un fish’n’chips avant d’avancer tranquille vers la Grande Scène pour re-découvrir Die Antwoord. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils envoient ! Bon, musicalement ce n’est pas exactement notre truc, mais on ne trouve quand même rien à redire tant la prestation scénique est irréprochable. Jeu de lumière, d’écran, danse, interaction avec le public. On a de tout… On se rapproche des barrières et on s’y installe une fois le groupe électro parti.

Sting aux Eurockéennes de Belfort, le 5 juillet 2015. (photo Léa Fochesato).

Le premier rang pour Sting on n’y croyait pas. Mais on l’a fait quand même. Et, bien sûr, on ne regrette rien. Sting c’est une icône, une référence, un incontournable. Alors, les étoiles dans les yeux on le regarde se déhancher, faire vrombir sa basse et partager la scène avec des musiciens au top du top. Même la pluie n’ose pas s’interposer, et ça tout le monde l’aura remarqué : heavy cloud but no rain. Et la pluie d’orage s’en va. On sautille, on danse sur les hits qu’on connait par cœur. Non, on ne s’en lassera jamais. Et ça se termine avec un très bon Next to You. Ça fait du bien, on en reprendrait bien un bout mais… c’est déjà fini alors on file, coincé dans la foule, la fatigue frappe.

Cette très belle édition sold out du festival nous a fait sourire, malgré la chaleur et on ne regrette pas grand-chose sur l’ensemble. On espère y refaire un tour l’année prochaine. Et vous ?

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