Festival OFF de Québec : Comme quoi toute bonne chose a une fin

Arrivée complexe à Québec, mais qui m’a tout de même laissé le temps de passer assister à la dernière soirée du Festival Off de Québec, un festival indépendant qui présente depuis plus de dix ans des artistes de la relève en marge du Festival d’été de Québec. Grosse soirée et gros line-up à la hauteur.

Situation complexe en journée qui compromet potentiellement mon départ… Se faire ditch par ton lift ET par le proprio de l’appart que t’as loué pour la remise des clés, c’est quand même passablement lourd. Malgré tout, je réussis à quitter en vitesse le mariage de mes grands-parents (encore bravo!) pour rejoindre la capitale un peu après 23 heures. Je me loue une chambre à l’auberge de jeunesse avec ma copine et, peu après, je suis déjà en route vers le superbe complexe La Méduse, lieu d’accueil du Festival Off de Québec.

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Arrivé à la salle, pensant arriver pour la toute fin des énergiques Salty Wenches, je me rends plutôt compte que le set n’est même pas commencé, la soirée accusant déjà un bon 45 minutes de retard. #Classique. Malgré tout, les filles se produisent sur scène devant une foule encore fournie pour de très bons résultats. Probablement le meilleur set de la soirée, en fait.

Je dis probablement ça parce que je dois vous avouer que ce n’était pas ma soirée d’assiduité par excellence. Avec un mariage et deux heures de route dans le corps, mon attention était assez limitée, ce qui explique le temps assez phénoménal passé effouaré dans les loges durant le set des Israéliens d’origine, aujourd’hui New-Yorkais, Yonatan Gat. Malgré tout, je peux vous dire qu’ils sont assez terre-à-terre, ne disant presque rien et refusant catégoriquement de jouer sur le stage, et qu’ils font une musique assez inusitée.

She Serpent et Das Mörtal

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Groupe que j’avais bien hâte de voir en spectacle et qui m’a finalement un peu déçu, She Serpent suit peu après. Trop d’attentes de mon côté ou performance moyenne de leur bord, je ne sais pas trop comment classer mon sentiment, mais il faut dire que, dès le départ, c’est plutôt le son du band qui m’intéressait que leur musique en soi. Au final, le public semble apprécier le set. Pour ma part, ce sera pour une prochaine fois.

C’est finalement Das Mörtal qui a la lourde tâche de conclure en beauté le festival québécois. Suite à des problèmes techniques – genre une machine à fumée défectueuse et des problèmes liés à la programmation d’une cage en LED –, le set commence avec quelques minutes de retard. C’est généralement très bien : le set change constamment d’univers et se renouvelle à chaque changement de bloc musical. Rien de trop lourd ou dark, comme on pourrait le penser, mais une musique plus dansante et récente, parce que oui, sampler le dernier de Jamie XX, c’est pas pire d’actualité.

Sur ce, je vais aller me reposer un peu et rattraper mes deux heures de sommeil. Demain : une entrevue avec Guillaume Sirois, directeur général du Festival Off et mon retour sur le show de Ponctuation, Metz et les Black Lips à l’Impérial.