De l'information en 2015
Noyée entre les buzz, les courses aux clics et les titres tapageurs, l'information est bien souvent malmenée par les formats et les audiences contemporaines qui privilégient la quantité à la qualité, le sensationnel au factuel. De gardiens de l'information, les médias se sont multipliés, ont muté pour devenir des temples de la désinformation. Du FN au radicalisme religieux, au dernier clip de Rihanna, les sujets dignes d'attention se choisissent, prennent frénétiquement le devant de la scène et disparaissent aussi vite, remplacés par le dernier phénomène viral.
Heureusement, certains stakhanovistes sont encore là et comptent bien utiliser leurs cartes de presse pour briser le train-train quotidien, présenter l'information différemment et, qui sait, faire évoluer les consciences. C'est le but de Spicee, le premier média 100% web et 100% vidéo lancée par Antoine Robin et Jean Bernard Schmidt, d'anciens grands reporters avides d'une liberté offerte par le web. À l'origine, une idée simple: pimenter notre regard sur le monde, piquer notre curiosité, et montrer ce que d'autres ne montrent plus. Né d'une passion sincère et profonde pour l'information et l'investigation, Spicee propose des reportages sans formatage, où l'angle est primordial.
Spicee, le web au service du vrai
Média indépendant, qui a déjà levé 1,5 million d'euros de love money, Spicee prend le pari que le public est prêt à payer pour une information de qualité. D'après Antoine Robin, ils le fait déjà et c'est la qualité les poussera à revenir. Aussi, pour 9,99€ par mois, Spicee donne accès à un contenu à " forte valeur ajoutée ", 100% vidéo et multi-plateforme (web, smartphone et tablette), soit l'équivalent de 2 bières en terrasse.
" Avec la télé, j'ai appris que je voulais sortir de la moindre dictature, qu'elle soit du marketing ou de la ménagère [...] on veut faire la télé qu'on a envie de regarder et seulement le web nous ouvre ces portes. "
Refusant la quête aveugle du " cool ", le fondateur de Spicee veut produire des reportages intègres et internationaux, comme si l'audimat n'avait jamais compté. Il veut répondre à l'exigence que l'on devrait attendre d'un média saint, dans un corps saint, avec des acteurs saints. Une attitude que l'on pourra qualifier de punk tant elle détonne dans le paysage médiatique d'aujourd'hui. Dans l'esprit, Spicee rappelle les débuts de Vice: une team de têtes brulées et une abnégation totale au service d'un contenu alternatif de qualité.
Quid du contenu?
Les reportages de Spicee se divisent en 3 catégories: Story, Investigation et Lifestyle, pour autant de thématique épicées.
Story nous fait partir à la rencontre d'un fabricant de lingerie coquine à Damas ( Les Dessous de Damas) ou découvrir Gurmeet Ran Rahim, un gourou indien qui compte plus de 50 millions d'adeptes ( Gare au Gourou).
La rubrique Investigation vous fera tester le captagon, la drogue des djihadistes ( Captagon, Breaking Bad au Moyen Orient) ou visiter de l'intérieur les entrainements de la police US ( Police US: pas de tirs à blanc pour les noirs).
Enfin, dans Lifestyle, partez digger des vinyles au Caire ( Take me back to Cairo), discuter streetstyle en Birmanie ( Audrey en mode Rangoon) ou mettre les mains dans le cambouis de votre 2 roues préférée ( L'éloge de la mécanique).
Le mieux, c'est que le premier mois est gratuit: l'occasion rêvée d'essayer .. et de s'abonner. Du reportage de guerre, à l'investigation d'actualité, Spicee explore la pop culture et le monde qui nous entoure avec des angles... spicy.
Pour rejoindre l'aventure épicée: internet, Facebook et Twitter