Après avoir cherché activement des lifts en direction de Valleyfield pour aller assister au Festival Artefact et n’avoir rien trouvé, j’ai eu un éclair de génie: pourquoi ne pas y aller en vélo!?! Parce que j’avais oublié l’existence du train dans la vie…
Je vous donne déjà le punch final: j’ai pas vu de show hier. Mais c’est pas la volonté qui manquait, je vous rassure. C’est plus que la journée a fini par être pas mal plus rough que prévue. Pour vous mettre en contexte, la distance entre mon chez-moi du plateau et le site d’Artefact est de 79,73 km exactement, distance que j’aurais parcouru normalement en 3 heures. Mais comme de raison, ce n’est pas ce qui est arrivé.
Je pars de l’UQAM à 14h30, le tout équipé d’un sympathique sac à dos de 34 livres (je l’ai pesé). Pas l’idée du siècle, comme en témoignent les bleus que j’ai présentement sur les épaules. Par la suite: un détour de 8 km à cause des travaux sur la piste cyclable du Parc Jean-Drapeau. Une attente de 45 minutes à un pont-levis de Sainte-Catherine, une vingtaine de minutes de retard quand je me suis perdu à Kahnawake (veux-tu ben me dire pourquoi ils n’écrivent pas le nom des rues dans ce bout-là?) et pis une marche de 3 km au barrage de Beauharnois. Au final, mon 3 heures du départ a presque doublé et je suis arrivé chez l’amie qui m’héberge un peu après 20h00.
En gros, j’avais déjà manqué Babylones, un band que j’ai déjà vu une couple de fois en show et que j’avais le goût de revoir. Le temps de prendre une douche, je serais arrivé à la toute fin du set de Coco Méliès et tant qu’à y aller rien que pour Matt Holubowski, le dude de La Voix, je me suis dit que ça n’en vaudrait pas la peine.
Pour compenser, je vais au moins assister à un très gros line up pour les deux prochains jours, à commencer par Simon Kearney, Caltâr-Bateau, Yokofeu, Dead Obies pis Galaxie ce soir. Je vais même aller au 4 à 6, question de voir s’il vont vraiment me donner «Le grand prix du guerrier» qu’ils ont annoncé sur Twitter…