Le mercredi 09 septembre 2015 dans Interview, Music
C’est à leur sortie de scène que nous avons rencontré Nick Allbrook et Jamie Terry, respectivement chanteur et clavieriste du fantastique groupe de rock psyché Australien Pond.
Un groupe qui a surtout été connu à ses débuts pour être le siamois de Tame Impala (tous les membres de Pond ont a un moment ou à un autre fait partie du groupe), leur batteur enchaînant d’ailleurs ce jour là les deux concerts.
On a interviewé les joyeux lurons de POND juste à leur sortie de scène #staytuned #rockenseine2015 #res2015
Une photo publiée par @betcpop le 30 Août 2015 à 8h49 PDT
Salut les gars ! Vous êtes sortis de scène il y a à peine 30min, c’était comment ?
Jamie : Incroyable, un public magnifique dans un super lieu
Nick : Complètement, comme on a joué tôt (vers 15h) on pensait que tout le monde serait encore couché
Où étiez-vous avant Rock en Seine et où allez vous après ?
Nick : On était à Zurich, et après on va en Angleterre, terre non-ensoleillée où on va enfin cesser de transpirer comme des porcs.
L’un de vos membres va jouer un second concert avec Tame Impala aujourd’hui, ça vous arrive souvent ? Ça se passe comment ?
Nick : Je l’ai fait plusieurs fois que je jouais avec Tame, et c’est assez dur. Tu viens de finir un show, t’as juste envie de te relaxer, boire un coup, profiter du moment. Mais tu dois prendre une douche, te changer et recommencer.
Jamie : Ouais c’est un peu comme des montagnes russes, t’as envie d’être sûr qu’au niveau du timing ton second concert va tomber pile quand tu seras bien chaud, que tu auras eu le temps de te relaxer puis de profiter un peu. Mais aujourd’hui ça devrait le faire, Tame Impala ne joue qu’une heure donc Jake va pouvoir surfer sur la vague et se la coller jusqu’au concert (rires)
On en a parlé vite fait avant l’interview, mais pensez-vous que Perth peut désormais être considérée comme la nouvelle capitale du rock psyché ?
Nick : Pas du tout ! On aurait clairement pas été attiré par le psyché si on avait grandi dans une ville plus connectée au monde, Perth est clairement isolée donc c’est juste qu’on aimait tous cette même musique qu’on avait découvert chacun de notre côté et c’est ce qui nous a rassemblé. C’est pas comme si à Perth tout le monde était psyché et portait des putains de pattes d’eph !
Jamie : De toutes façons on y va plus trop, on a pris pas mal de distance avec cette ville mais si ça se trouve maintenant il y a plein de jeunes qui ont été influencés par notre musique et sont à fond dedans.
Nick : Même nous, on passe pas notre temps à prendre de l’acide en portant des t-shirts arc-en-ciel, on écoute assez peu de rock psyché d’ailleurs, on a des goûts très éclectiques .
Les visuels de votre album « Man It Feels Like Space Again » sont incroyables, chaque titre a son propre design, qui les a fait ?
Jamie : C’est Ben Montero, un super bon pote qui est là aujourd’hui. On lui a dit de se faire plaisir, la seul contrainte c’était de faire un objet avec des trous pour qu’on puisse tirer chacun des visuels comme un livre de jeu.
Nick : C’est un l’un de mes 5 artistes contemporains préférés, on s’entend très bien amicalement et artistiquement, il a le même forme d’honnêteté que nous. Avoir beaucoup de fun et tourner en dérision ce qu’on aime, tout en étant sûr de se donner à 2000%. Il fait ressortir les choses de manière infantile et colorée
Votre musique me fait penser au groupe de Danny Elfman, Oingo Boingo, vous connaissez ? Est-ce qu’il fait partie de vos influences ?
Nick : On ne connaît pas du tout ! Au niveau des influences, on s’est tous rapporchés grâce à Todd Rundgren, Comets On Fire… Mais aujourd’hui on écoute plein de trucs différents, de Outkast à Ariel Pink… Syd Barett est aussi une influence majeure. J’ai réalisé très vite que je serais jamais Mozart, parce que je n’aurais jamais son génie, mais bosser comme un dingue pour atteindre Syd Barett ça je peux le tenter !
Ma petite question préférée, qui permet à nos lecteurs d’à la fois nourrir leur culture musicale et de voir un peu où vous situez vos racines musicales : Un son par décennie, à partir des 60’s, qui incarne d’après vous le meilleur de la musique ?
Whoa c’est pas simple comme question ! Alors…
Nick 60’s = The Velvet Underground – White Light/White Heat
Nick 70’s = Todd Rundgren – International Feel
Jerry 80’s = Michael Jackson – Bad
Nick 90’s = Beck en général ou Outkast – Ms Jackson
Jerry 00’s = Beyoncé et Kanye ?? Whoa en fait à partir de l’apparition d’internet, il y a tellement de trucs qui sortent qu’on sait plus.
Jerry 10’s = Le hip-hop est très excitant depuis que les collaborations ont été rendues aussi faciles.
Et pour finir, découvrez le clip complètement barré de Zond !
par Joz2p