Les Hôtesses d’Hilaire sont très certainement la crème de la scène musicale de Moncton – de la crème à 35% évidemment. Leur rock «caissedevingtquatre» marie un humour dérisoire et des propos politiques, sans pour autant tomber dans les mêmes rengaines que Les Cowboys Fringants.
Avec sept ans d’existence et plus de 300 spectacles à leur actif, les gars nous présentent leur nouvel album, Touche-moi pas là. Retour en quatre temps sur une brève entrevue-téléphone avec le chanteur Serge Brideau.
L’album
Il me parle du processus de création en groupe, à la base même de l’album. Les musiciens travaillent conjointement sur tous les aspects de la composition, même les paroles. Ce mélange est plutôt long à concocter, mais le résultat se savoure.
Les influences
Brideau, lui, a des influences vastes, de Gainsbourg à Plume. Tout comme ces iconoclastes, il ne joue pas de prudence avec les grossièretés et va même jusqu’à les intellectualiser pour mieux les projeter avec sa voix forte et grasse. Brideau se dit également très inspiré par les citoyens de la ville – dont la plupart seraient de véritables personnages.
Le champignon
Serge Brideau profite de l’entrevue pour partager une anecdote hallucinogène. Lors d’une performance en Bretagne durant une tournée européenne, une femme fraie son chemin jusqu’au devant de la scène pour y lancer un immense champignon. Le bassiste s’empresse de le récolter et de l’ingérer. Imaginez la suite.
La tournée
Les Hôtesses d’Hilaire sont des bêtes de scène. Ils feront entendre le fruit de leur labeur lors d’une tournée 2015 qui se terminera le 12 décembre et qui passera, d’ici là, par Québec, Chicoutimi, Val-David et Trois-Rivières.