We The Island Birds : show de volailles qui vole haut!

Publié le 20 novembre 2015 par Feuavolonte @Feuavolonte

We The Island Birds faisait un lancement de son tout premier EP hier soir au Quai des Brumes avec comme première partie Autruche. On est tous entrés là les plumes mouillées par la mouille et on en est ressortis déplumés par la sueur. Que voulez-vous, c’est ça le rock & roll.

Autruche

Autruche/Photo: Marie-Pier Lauzon

Band montréalais qui a profité de l’occasion pour lancer lui aussi un petit quelque chose: une première cassette! Accoutrés de leurs plus beaux habits, les membres d’Autruche ne sont pas restés la tête dans le sable bien longtemps, en fait pas du tout! C’était un «Attache ta tuque parce que t’es pas prêt pour ce qui s’en vient mon chum!» Oh que oui l’ami! Tu pensais en avoir pour ton cash, mais ce n’était que le début du commencement de l’introduction du départ de la soirée.

We The Island Birds

Avant leur prestation, j’ai rencontré les gars, question de jaser un peu et de savoir qui étaient ces fameux oiseaux des îles.

Ludovic : Voix
Julien-Pier: Guitare
Dimitri: Basse
Raphaël: Batterie
Mélanie Venditti: Violon, Thérémine

C’est donc sous le bien apprécié auvent de l’Esco en formation cocus d’avant-match que j’ai appris l’origine du quatuor. C’est un band montréalais avec des fibres de l’Île de La Réunion (d’où le nom du groupe), franco-anglo-créole. Colorés, disjonctés, surtout pas asexués, les gars sont là pour te brasser un cocktail d’énergie aux saveurs sexuelles. Conservateurs veuillez vous abstenir, il n’y a rien de traditionnel là-dedans! Ils veulent que le public tripe autant qu’eux, que l’énergie se propage partout dans la place avec toujours cette odeur de sexe planant dans les airs. Oui les gars l’avouent, c’est le mot d’ordre quand vient le temps de créer, SPREAD THE SEX APPEAL!

Pour ce qui est du show, la salle était déjà bien réchauffée, j’ai cru apercevoir de la brume dans les fonds de bouteilles de certains. We The Island Birds avait la puissance d’un club d’ornithologie sua coke! La scène est leur nid, ils font ce qu’ils veulent et le public ne peut faire autrement que d’en redemander encore et encore! Mention spéciale à mon préféré de la formation (c’est un secret) le drummer Raphaël fesse comme un champion! Il fait l’amour à son drum, mais on sent que ce n’est pas de quoi de doux. Dimitri joue de la basse en quasi missionnaire sur le drum, Julien-Pier joue de la guitare assis, debout, couché dans le crowd et Ludovic, avec son micro aux allures vintage fait un excellent lead singer! Il ne faut surtout pas oublier la vibrante performance de Mélanie Venditti au thérémine (c’est capoté) et au violon.

Bref, une formation qui n’a d’autre choix que de t’en mettre plein la gueule!