Top 10 des pièces de Turbo Recordings

Publié le 26 novembre 2015 par Feuavolonte @Feuavolonte

L’étiquette Turbo Recordings a été fondée par Tiga en 1998 à Montréal. Comptant plus de 145 parutions, elle donne majoritairement dans la techno, mais n’a jamais hésité à diversifier les styles tant que le talent était au rendez-vous.

Véritable terrain de jeux pour les artistes émergents, l’étiquette a servi de tremplin pour des artistes tels que Chromeo, Gesaffelstein, Azari & III. Voici dix de mes pièces pièces favorites de Turbo (sans ordre particulier).

Etienne Daho – Le grand sommeil (Sweetlight remix)

Tiga affirme que c’est cette pièce qui lui a fait reprendre les activités de son étiquette. Moi je dis que c’est un des meilleurs remix qui existe. Après neuf ans, je ne me suis toujours pas lassé de l’écouter. De l’électro-pop dans sa plus parfaite expression.

2 Suuns – Up Past the Nursery (Ivan Smagghe remix)

La série de remix de Suuns par Turbo était une collaboration inattendue. Cette version de Ivan Smagghe de Up Pas the Nursery n’en met pas trop, mais juste le nécessaire pour ajouter du punch à la pièce et en faire un vrai succès sur le dance floor.

3 Zdar – How do you see me now

L’unique contribution de l’artiste français Zdar à Turbo a été un maxi de deux pièces. How do you see me now est un curieux mélange d’électro-pop, d’attitude rock et une vibe reggae.

4 Gesaffelstein – Viol

Fortement inspiré de l’électroclash du début des années 2000, l’artiste français Gesaffelstein s’est fait connaître grâce à ses maxis parus sur Turbo. Avec son dyptique Conspiracy, il trouve enfin sa signature sonore, soit un rythme lent, une ambiance angoissante avec un rendu impeccable.

5 Tiga – Bugatti

Un des tubes de l’été 2014, cette pièce minimaliste et accrocheuse de Tiga est à la fois dansante et un pied de nez à l’euro-trash. La seule parole est livrée avec une voix nasillarde qui et est à la fois snobillarde, détachée et ironique. Mention spéciale à la vidéo qui relève avec brio la mise en image d’une pièce électronique.

6 Proxy – 8000 (Diplo remix) 

L’artiste russe Proxy qui donne dans l’électro hard se fait remixer par Diplo. Résultat: du moombathon punché qui fait office d’ovni sur l’étiquette.

7 Jesper Dahlback, John Dahlback – Forsberg Loves The Acid

Les frères suédois nous ont pondu ici un bijou d’acid house qui a su bien vieillir.

8 Gingy & Bordello – Iron and Water

En 2012, l’étiquette de disque fait table rase et effectue un retour aux sources: la techno. Pour souligner ce tournant, elle fait paraître une compilation intitulée New Jack Techno. C’est Iron and Water, pièce issue d’une collaboration entre deux artistes torontois Gingy & Bordello qui ouvre la compilation et donne le ton: de la techno dure, sans compromis et dans sa plus pure expression.

9 Clouds – Those Cracks in Your Face, Do They Hurt? 

Le duo écossais Clouds a grandi au sein de l’étiquette. Cette pièce, à part son excellent titre, est un savoureux six minutes de techno à saveur industrielle et de voix d’outre-tombe.

10 Randomer – No Hook

C’est peut-être une des pièces les plus brutales et définitivement la plus incisive de Turbo. Ça s’apparente davantage aux parutions de l’étiquette londonienne Perc. Ça sonne comme si des machines d’usines fâchées pouvaient faire de la musique.

Pièce bonus: Kolombo – Sniff 


Si vous écoutez la pièce, je vous donne une chance pour deviner de quoi ça parle.