On prendra pas de résolutions, parce qu’on se trouve ben corrects de même. Toutefois, c’est quand même l’heure des bilans pour 2015. Voici donc nos albums anglophones locaux préférés de l’année.
10 Technical Kidman – Something Stranger Coming On The Horizon
Vous décidez de faire de l’électro-rock avec des touches industrielles et des samples de publicités des années 1990? En plus d’avoir une production consistante et d’avoir produit de puissants simples? C’est à cause des gens comme Technical Kidman que mes ami-e-s qui adorent Major Lazer ne veulent plus que je sois DJ dans leurs partys de Noël. (ÉTIENNE GALARNEAU)
9 Elliot Maginot –Young/old/Everything.In.Between
Sur son tout premier album en carrière, Elliot Maginot t’a concocté un intéressant mélange homogène de pop alternative aux influences modernes, mais aussi très années 80. Rajoute à cela une sincère touche de mélancolie et tu obtiendras la recette bien calibrée et enivrante qu’on retrouve sur Young/Old/Everything.In.Between! (ALEXANDRE DEMERS)
8 The Posterz – Junga
Depuis Starships & Dark Tints, le groupe montréalais a su s’imposer haut et fort. Oui, il est possible d’y avoir du bon rap québ anglo qui n’a rien à envier à nos «amis» du Sud. Ce nouveau projet se voit être une très belle continuité à leur premier bébé, avec une addition de beat lourd, de grosse guit, d’une visite en pleine jungle et j’en passe. (FRANÇOIS LARIVIÈRE)
7 Eliza – Oootchh
Ces créateurs de torticolis sont par le fait même de très bons musiciens. La voix watsonienne de Dave Marchand, ses doigts magiques de guitariste, la basse de Max Sanschagrin qui groove pas mal plus que Bono su’l vino, l’absence de limite créative de Phil Cengarne (oh combien apprécié dans les oreilles) et ce drum aux nuances sensuelles de Raf Botero (on est loin de L’enfant au tambour) font de Ooootch un album à retenir pour 2015. Sans oublier le saxophone so sexy d’Élyze Vennes-Deshaies et les voix des gars qui s’harmonisent mieux que les chansons de Noël et Maxime Landry. (NOÉMIE ST-LAURENT-SAVARIA)
6 Illa J – Illa J
Sept ans après Yancey Boys, le rappeur détroitien d’adoption montréalaise Illa J propose un épatant deuxième album. Appuyé par les brillantes compositions neo-soul du duo montréalo-vancouvérois Potatohead People, le flow du polyvalent rappeur se fait à la fois cartésien et mélodieux. (OLIVIER BOISVERT-MAGNEN)
5 Half Moon Run – Sun Leads Me On
La pression était pas mal haute pour le groupe à la suite du succès international de son premier album Dark Eyes. Le résultat est surprenant: Sun Leads Me On se détache assurément des sonorités du premier opus, et ça ne vas pas plaire à tous. Cet album est plus calme, plus folk, et malgré certaines touches synthétiques désagréables, il reste au final très plaisant à l’écoute. (MATHIEU CATAFARD)
4 Seoul – I Become A Shade
Les gars de Seoul ont réussi leur pari de combler les attentes déjà élevées envers leur tout premier opus. Après des mois de gestation, le trio a livré I Become A Shade, un album dream pop introspectif aux textures planantes, mais réconfortantes. C’est l’album qu’il te faut pour calmer tes démons! (ALEXANDRE DEMERS)
3 Majical Cloudz – Are You Alone?
Une atmosphère musicale éthérée agit comme toile de fond effacée qui laisse toute la place à la voix plus-que-parfaite et infaillible de Devon Welsh. Un cri du fin fond de sa cage thoracique nous emporte dans des morceaux puissants de tristesse. Son acolyte Matthew Otto, originalement ingénieur de son, est effacé, agissant comme un filet de sécurité pour toute l’émotion qui se passe dans le chant haut perché de son ami. En résultent des synthés massifs et légers à la fois. Ce duo fonctionne et ce second album est majeur. (ÉLISE JETTÉ)
2 Patrick Watson – Love Songs For Robots
L’album est un voyage astral. Après ses Adventures in Your Own Backyard, l’auteur à la voix de loup, inspiré par sa passion de la science-fiction, nous entraîne cette fois dans une aventure galactique. Les pièces, à la facture cinématographique, s’agrémentent de guitares aux sonorités seventies distillant une aura «beatlesque». (CAROLINE BERTRAND)
1 Milk and Bone – Little Mourning
Sacré meilleur album pop de l’année au GAMIQ, Little Mourning est porté par les arrangements épurés et les voix délicates des deux chanteuses et musiciennes d’expérience Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne. Vaporeux et enivrant, ce premier album s’inscrit dans les tendances actuelles de l’électro-pop, sans toutefois en calquer intégralement les codes. S’il n’a pas forcément obtenu le rayonnement international auquel il aurait pu aspirer, l’album a réussi à faire l’unanimité sur la scène locale. (OLIVIER BOISVERT-MAGNEN)
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