Igloofest, premier week-end : initiation avec du Jäger et Mistress Barbara

Publié le 19 janvier 2016 par Feuavolonte @Feuavolonte

En fin de semaine, c’était la première fois que je couvrais l’Igloofest et, en fait, la première fois que j’y allais point. Premier article hebdomadaire d’une série de quatre.

Comme dit toujours mon ami voyageur: être seul, c’est une opportunité de se faire des nouveaux amis. Déterminé à appliquer cette doctrine, je franchis la porte d’entrée du fameux Igloo. First thing first, j’entreprends mon repérage. Je déniche rapidement la section Jägermeister où la fête bat son plein.

Une découverte n’attendant pas l’autre, je continue l’aventure. Je trouve une glissoire imposante, un photobooth avec le #Iglooswag et quelques feux de camp répandus ici et là dans cette autre section du site où l’on peut griller -comprendre brûler – de délicieuses guimauves. Tout en profitant de ma collation, je fais des premières rencontres. Mes voisins de grillade, des voyageurs allemands de passage au Québec spécialement pour le festival, me partagent leur passion commune pour la musique électro.

Repus et enjoué, bière dans la main gauche et vin chaud dans la main droite, je me décide à intégrer la foule agglutinée devant la scène Sapporo. Les habits de ski, les one piece, les  gros manteaux de trappeur et un sombrero alimentent la diversité autour de moi.

Au travers des cris de joie, des contacts visuels et des coups de coudes, mon attention demeure ostensiblement fixée sur les animations numériques qui défilent au rythme des mix de Kim Ann Foxman. Je suis envoûté par le décor de la scène, les apparitions de pingouins et de ce qui me semble être une réplique, ou à tout de moins un clin d’œil, au cover d’album de Flume.

Bref, la musique n’est à ce moment précis qu’une trame de fond. Alors que mes oreilles devraient dicter mes pensées, ce sont mes yeux qui dominent mes sens et je me laisse bercer par le mouvement de la foule.

Mistress Barbara et Diagraf le deuxième soir

Pour ma deuxième soirée de file, je ne suis pas seul. On est un quatuor de FOUS. La scène Sapporo, c’est l’heure et demie de gloire de Mistress Barbara, qui sera suivie par Diagraf, deux artistes en mesure de faire bouger les corps et groover les esprits. Les transitions longues et la saveur mélancolique de leurs mix gagnent rapidement mon imaginaire.

On passe aussi beaucoup de temps devant la scène Vidéotron qui est l’hôte d’une performance impressionnante de VJ Homing.

Derrière nous, la foule ne fait que grossir, et on manque rapidement d’espace. C’est pour mieux respirer que l’on quitte le plancher de danse et que nous nous rendons au meilleur point de vue de tout le festival, complètement en haut.

Une belle façon de clôturer ce premier quart d’expérience.

Photos par Vincent Aucoin