Hozier takes us to Luxembourg

Publié le 23 janvier 2016 par Unis Son @unissonmag

Hozier, Rockhal, Luxembourg, le 21 janvier 2016. (photos: Léa Fochesato).

Notre dernier concert de 2015 c’était le fameux concert des Irlandais de U2 à Paris, concert qui nous a pas mal retourné d’ailleurs. Alors pour bien commencer 2016, notre premier concert est celui d’un Irlandais, peut-être moins connu que U2 de nom, mais dont le tube Take Me To Church est un succès mondial: Hozier, évidemment.

La première partie n’était pas transcendante. Un mec tout seul avec sa voix et sa guitare… comme beaucoup d’autres. Et comme beaucoup d’autres on se lasse d’entendre des morceaux qui se ressemblent tant que lorsque l’on quitte la salle pour chercher à manger, quand on revient, on est pas sûr si le morceau est le même ou non. Mais a priori, puisqu’on est parti 10 bonnes minutes… voilà. C’est dommage parce qu’il y a du potentiel.

Mais passons au vif du sujet. D’abord le groupe (composé de multi-instrumentistes chanteurs/chanteuses de talent) monte sur scène. Oh joie: des filles qui font du rock. A l’heure ou beaucoup de groupe sont rarement mixtes, en voilà un très égal et ça fait plaisir. Hozier débarque et le concert commence. On à le droit à une quinzaine de chansons, dont une reprise assez sympathique des Beatles (Blackbird pour les curieux) et un duo avec Alana Henderson – qui est aussi au violoncelle.

Hozier & Alana Henderson, Rockhal, Luxembourg, le 21 janvier 2016. (photos: Léa Fochesato)

Talent, douceur, énergie, chaque morceau nous transporte dans l’univers très riche d’Hozier. Même si le public est calme – voire extrêmement calme – d’après le chanteur, il se rend vite compte que c’est plus de l’admiration que du dédain. Très communicatif avec son public il n’hésite pas à couper une chanson lors d’un cri étrange qui fait soudainement éclaté de rire tout le public… et puis il reprend comme si de rien n’était. C’est ça un vrai musicien.

On apprend aussi qu’une partie de l’Irlande s’est glissée dans le public. S’en suit, juste avant In a Week, en duo avec Henderson, un petit court de géographie assez… applaudit. Surprenant pour nous comme pour le groupe. C’est ce qui a fait de ce concert un moment de légèreté, de joie et de complicité. Avant le rappel on à le droit à Take Me To Church qui nous fait frissonner. C’était simple, c’était cool et pour ça on promet de retourner les voir dès que possible.

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