Igloofest, troisième week-end : la francophonie à l’honneur

Publié le 02 février 2016 par Feuavolonte @Feuavolonte

Apparemment, la grosse soirée de ce troisième week-end, c’était jeudi – avec M. Oizo, Black Tiger Sex Machine, Vakkum et Vosper. Après la soirée de vendredi, alors que l’Igloofest a connu un petit essoufflement, j’étais pratiquement tenté de croire ce que mes amis passionnés de musique électronique m’avaient partagé comme information. Ce que je n’avais pas anticipé, toutefois, c’était la force des talents locaux du samedi. Retour.

Je suis particulièrement enjoué à l’idée de participer à l’Igloofest cette semaine puisque la force francophone y est à l’honneur.

J’arrive à point pour profiter des dernières instants de la prestation de Mr. Touré. Je ne sais pas comment s’est déroulé l’ensemble de sa soirée, mais si je me fie aux trente dernières minutes, ça devait être de la bombe. Même en fin de séance, ses mains demeurent très actives, son énergie est bien présente et la foule le ressent.

Bras en l’air, la foule vibre littéralement au rythme des sauts de Mr. Touré derrière sa console. Je ne compte pas le nombre de remerciements qu’il a lancé à ses spectateurs peu avant son départ. En vérité, c’est nous qui lui devons des remerciements car Mr. Touré quitte la scène après une finale qui le représente complètement: inspirée et proactive.

À 22h, Poirier hérite d’une foule en liesse. Pas le choix de reprendre là où l’autre avant laissé… Moi qui avait peu d’énergie à mon arrivée, je suis revigoré par ce qui se passe autour de moi. Ce soir, il y a une complicité entre le public et les artistes sur scène, quelque chose que je n’avais pas expérimenté depuis le début de la dixième édition de l’Igloofest.

Pour finir la soirée en beauté, j’espère une finale grandiose, gracieuseté de Sébastien Léger. En retrait, j’examine la masse de gens regroupée devant la grosse Sapporo (scène que j’ai rebaptisé pour l’occasion). Se trouve en bordure de la scène une quantité hallucinante de pancartes aux inscriptions floues… La musique de Sébastien Léger faisant écho sur le plancher de danse, j’ai l’impression d’être dans une manifestation.

Pas de carrés rouges ou de carrés verts, mais une manifestation de joie et d’amour.

De retour la semaine prochaine pour (déjà) le dernier week-end.