Royal Republic – Weekend-man

Publié le 26 février 2016 par Unis Son @unissonmag

On est vendredi et ça veut dire: début de weekend, nouveaux albums, plans, fatigue, tout ça tout ça… Quoi de mieux pour nous booster qu’un petit opus de quinze titres nommé Weekend Man? C’est ce que nos chers Suédois de Royal Republic nous offrent avec leur troisième album. Après We Are The Royal et Save The Nation, c’est au tour de Weekend Man de nous envoyer son rock qui tache dans les dents!

Sans parler de maturité (non sérieusement, on n’ira pas jusque là…) on peut quand même constater une sacré évolution dans leur son. Here I Come (There You Go) ouvre le bal avec un double rythme: j’entend par là qu’un gros changement se fait au milieu du morceau, une sorte de pause, avant de retourner dans le pogo mortel que lance le rythme de base. Le ton est donné. Et on aime ça! Avec Walk! on retrouve des sonorités type Danko Jones, EODM… enfin, du rock quoi, entre les aboiements d’Adam Grahn et ses copains.

Et puis arrive le premier titre qu’on a entendu. Alors évidemment on le connait par coeur depuis le temps. When I See You Dance With Another est punchy, groovy, et porte la marque du groupe, ce son typique qui les suis depuis le premier album. On adhère et on chante à tue-tête bien sûr. Pas le temps de reprendre son souffle: People Say That I’m Over The Top commence avec un murmure avant d’exploser de tous les côtés pour notre plus grand plaisir. Kung Fu Lovin’ qui vient en suite, fait bien plus pop pour le coup. Mais de la bonne pop!

Et puis Weekend-Man arrive avec ses grosses bottes noirs. C’est pas un hippie, ça c’est clair… il prend le contrôle et nous emporte dans son délire en un quart de seconde. Ensuite on file avec My Way. Et non, ce n’est pas la reprise tant connue de Comme D’Habitude, mais une explosion de motivation. Surprise juste après avec Follow The Sun. On calme un peu le jeu — on va pouvoir respirer en concert sans que l’ambiance ne se brise — avec ce titre qui est ce qui se rapproche le plus d’une balade dans la discographie du groupe.

Reprise des activités normales avec Uh Huh, aux sonorités punk garage: provocateur et sexy à la fois. Et là, avec Any Given Sunday on passe directement par la case Depeche Mode (touchez 200€) et Grahn passe de punk énervé à crooner… avant d’y revenir avec Baby. Maturité? Pas quand on utilise Cheese Nacho dans une chanson (même pour dire She’s Not Your)…

Sur High Times on ne peu s’empêcher de noté un petit truc qui sonne The Hives (mais après tout peut être n’est-ce là qu’un effet Suède?). American Dream change le rythme, encore une fois on se calme un peu, avec une pincé de ‘lalala’ et de grattes types Rolling Stones. En édition bonus on trouve Getting Along qui nous réveille a nouveau avec les pogos qui redémarrent, et Playball qui clôt l’album sur une ambiance tout à fait flippante.

Le groupe a réussi encore une fois à nous faire vibrer, à nous faire sentir grands et motivés, invincibles, tout en faisant évolué leur son dans le bon sens. C’est du rock, du bon rock, et surtout qui prend dans tous les types de rock. Ils en tirent le meilleur sans trahir ce qui fait d’eux non pas une copie de beaucoup de groupe mais bien une valeur du rock à part entière.

Coup de cœur : Baby. Pour le rythme, le refrain et le clip où les Suédois nous offrent une petite chorégraphie en patin à roulette!

Tu n’as pas envie d’écouter tout l’album parce que tu es pressé ? D’accord, Challenge Accepted ! Voici les trois morceaux que tu devrais vraiment écouter :

  • When I See You Dance With Another
  • Weekend-Man
  • Baby

En bref : du rock qui tache avec classe!

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En écoute : Baby