Le 6 mai prochain arrive dans les bacs le quatrième album d’Appalache, projet de Julien Magot. Ça s’appelle Tiny Love Billionaire et il y a du bon et du moins bon sur cette petite galette de neuf titres. Mais l’effort est là, alors on en parle.
Le premier titre, Be My Bed, est largement trop long pour une ouverture d’album… Long et surtout très fade. On sent le soleil d’hiver qui ne nous réchauffe pas, la plage qui s’enfuit presque à cause du vent glacial qui souffle sur la cote. Point positif de la chanson, la guitare qui est complètement maîtrisée avec quelques riffs agressifs qui donne un peu plus de pulse au tout. Sail donne l’image d’un bateau à la dérive. Cairo qui vient ensuite commence légèrement plus énergique. On sent l’expérimentation, la recherche, les tests, dans le style déjà confirmé d’Appalache.
End Of The Road fait partie des perles de l’album. Contrairement au premier titre, Be My Bed, celui-ci apporte du soleil, une fraicheur et un certain optimisme. On aime l’intro de Rich qui vient ensuite, morceau qui sonne très The Last Shadow Puppets, ou en tout cas qui nous fait beaucoup penser à eux. Peut-être le côté plage. Tout ça sent le sable.
No Way Out sonne rock classique entre 60 et 70. Encore une pépite, qui conserve ce qui a déjà été déblayé par le début de l’album. On poursuit avec Paul Hogan, dans le même esprit, fun, coloré, souriant à la Crocodile Dundee. On s’éloigne du mauvais départ de Be My Bed. On finit le tout avec Holly All Down, qui parle croyances, et le cotonneux Swim In Clouds.
Coup de cœur : Paul Hogan, pour son côté flamboyant
Tu n’as pas envie d’écouter tout l’album parce que tu es pressé ? D’accord, Challenge Accepted ! Voici les trois morceaux que tu devrais vraiment écouter :
- End Of The Road
- No Way Out
- Paul Hogan
En bref : quelques bons titres
En écoute : No Way Out (Live)