Brice, Blanker Republic, à l’Irish Pub, Metz, le 6 mai 2016. (photo: Coralie Houillon)
Avant leur concert Messin, les Blanker Republic ont accepté de nous prêter Brice, leur chanteur, pour quelques questions. On le rencontre donc dans le pub près de la cathédrale, avant d’aller discuter à côté de la Moselle. C’est donc entre l’eau et le bâtiment emblématique de la ville que ça commence.
Unis Son : Comment est né le groupe ?
Brice : Alors, le groupe s’est crée en janvier 2013. À la base c’est le batteur et les deux guitaristes qui ont décidé de monter un groupe ensemble, moi je ne les connaissais pas, j’avais un autre groupe et ils m’ont rencontré comme ça. Enfin ils ont su que j’étais chanteur grâce à ça et ils m’ont contacté, on a fait une sorte d’audition, tout s’est très, très, très bien passé, et on a décidé de partir tous ensemble. On a trouvé le bassiste, qui est le frère du batteur. Et donc en janvier 2013, février on été parti pour, bah voila, pour commencer tous ensemble.
US : Donc le début de l’aventure et tout ça.
Brice : Exactement.
US : Quand j’ai écouté ce que vous avez fait, j’ai franchement pensé aux Arctics Monkeys. C’est une grosse influence pour vous ?
Brice : Ça l’est, en tout cas pour moi. On me dit souvent que la voix est un peu similaire. Mais oui, ça l’est pour beaucoup d’entre nous dans le groupe. C’est pour nous un des groupes anglais, enfin maintenant on peut dire aussi international, les plus influents du moment. Et oui, ça fait partie de nos influences.
US : Mais il n’y a pas que ça.
Brice : Y’a pas que ça.
US : Il y a quoi d’autre ?
Brice : Les Foo Fighters aussi. On peut parler des Kings Of Leon, des groupes aussi un peu plus, je veux dire un peu moins dans le style de ce qu’on joue mais qui nous influencent aussi comme les Red Hot Chili Peppers, ou Green Day, des choses dans ce genre. Les classiques on va dire, qui ont fait notre adolescence. La liste est longue.
US : Donc ça c’est pour le côté musique, mais est-ce que du côté du jeu de scène vous avez d’autres influences, comme Iggy Pop par exemple.
Brice : Je suis très fan de ce que Mick Jagger à fait, fait toujours et ferra à jamais. Pour moi c’est un petit peu la légende du showman, c’est le papa, c’est le patron, mais après, nous, on ne s’en inspire pas forcement parce que sur scène on fait vraiment tout au feeling. C’est-à-dire qu’on a des choses à raconter, et on va pas se cacher derrière une image en mode « Tiens ! j’aime bien son jeu de scène je vais reprendre ses trucs. » Non, c’est vraiment on a quelque chose à raconter, un message à faire passer, on ouvre tout à ce moment-là.
US : Quel est ton premier souvenir musical ?
Brice : C’est très difficile parce qu’il y en a plein. George Brassens, ça peut l’être parce que je viens de Seth. Mon premier souvenir, ce qui m’a donné envie de faire de la musique, je dirige un peu la question, c’est quand j’ai vu Green Day au Parc des Princes, avec Paramore et Billy Talent, et j’ai pris une grosse claque, et je me suis dit « tiens, c’est ça que je veux faire dans ma vie. » J’aimais déjà la musique, et là je me suis dit il faut que je monte un groupe. J’ai eu une révélation ce soir-là.
US : Avec qui vous aimeriez éventuellement travailler ? Vous avez joué avant Izia récemment.
Brice : Ouais, alors ça a été annulé à la dernière minute du coup on a joué avec Babylon Circus.
US : C’est pas mal aussi ! Vous allez jouer avec Luke bientôt.
Brice : On va jouer avec Luke bientôt, le 17 juin. Sinon avec qui on aimerait bien jouer ? Si on parle d’artistes français, on va dire qu’on est un peu plus dans la veine Skip The Use, donc pourquoi pas, c’est bien le genre de mecs qui, en les rencontrant, peut nous apporter beaucoup de choses. Mais sinon, si on rêve un peu plus, pourquoi pas les Foo Fighters en première partie.
US : On sait jamais !… À long terme, est-ce que vous avez des projets de scénographie, genre comme Green Day, avec un décor et de la pyrotechnie ?
Brice : Wow, c’est dur à dire parce que ça fait partie du domaine de la grosse production et on en n’est vraiment encore pas là, nous on est qu’un petit groupe indépendant, et on va dire que sur le long terme nos projets c’est vraiment de monter dans une ville prépondérante un projet de développement culturel, autant pour nous, que pour d’autres groupes. Ça, c’est des idées qu’on a, qu’on fouine encore un petit peu dans cette voix-là avant de prendre une vraie décision, mais on est bien lancés. Bien lancés pour faire quelque chose dans la musique quoi.
US : Dernière question, c’est quoi vos différents projets, à part celui-là, album, tournée… ?
Brice : On va dire qu’à court terme, ça va être un EP, on prévoit ça pour la rentrée, avec un bon clip et un bon support communication. À moyen terme, ça va être justement, grâce à cet EP, nouvelle infos, nouvelles actualités, d’essayer de booker un maximum de dates jusqu’à l’été prochain, partout, partout, partout, sans limite, autant dans des petits pubs comme ce soir que dans des festivals cet été. Et donc à long terme c’est ce développement.
Encore merci beaucoup à Brice de s’être prêté au jeu et d’avoir répondu à nos questions. On souhaite au groupe le meilleur, et on surveille vos projets de près les gars ! À bientôt sur les routes !