Le Jason SPOUZZA Fest : PunkPunkPunk qui est là ?

Publié le 23 mai 2016 par Feuavolonte @Feuavolonte

Certains diront que le titre est pourri, que c’est un jeu de mot inutile et idiot mettant de l’avant un attaquant des Stars de Dallas dont les beaux jours sont désormais derrière lui. Certes, mais je me devais de sauter sur l’occasion pour mixer deux trucs que j’aime : les Top 10 Jason Spezza de Yvan Ponton à 30 images/secondes ainsi que la musique punk. On n’a pas souvent cette chance là. (On passe sous silence la deuxième partie du titre qui, je l’admets, n’est pas particulièrement habile.)

The Hunters. Crédit : Enzo Velvett

Yvan Ponton :  « De la bière, des jeans troués et des studs infinis. RÉCAPITULATIF : Pouzza Fest (édition spéciale du samedi soir) »

Débutons.

Il est 19h, moi et mon compagnon sommes en route pour aller voir le show 10e anniversaire du band The Hunters, les alter-ego punk du groupe Caravane. Il fait très beau, c’est samedi. C’est prometteur. En plus, j’ai pris une soupe Tom Yum pour souper, je suis comblé.

Arrivés aux foufs, le show débute dans 8 minutes, je donne mon nom. Il n’est pas sur la liste. Les deux gars à l’entrée cherchent pas vraiment à m’aider, c’est des vrais punks, donc ils veulent pas avoir l’air trop smat j’imagine.

« Faut que t’ailles au QG »

« Okay »

« … »

« J’pense à ça, c’est où le QG mon brave ? »

Il finit par m’indiquer que c’est à un bon 15 minutes à pied des foufs. Ni une ni deux, nous entamons une course effrénée à travers la mer de punkrockeurs déambulant dans le quartier. Ce qui est l’fun, c’est que y’a du punk qui joue au loin à la Place des Arts, donc j’ai l’impression d’être un épais qui court dans une comédie d’ado de 2001, fait que j’aime ça!

On arrive là. On pogne nos passes. On remercie la gentille demoiselle qui était au QG et on repart à la course vers les Foufs.

Le show de The Hunters vient de commencer, on a manqué une chanson, plus de peur que de mal. On prend quelques photos, quelques bières et avant même de pouvoir commencer à relaxer et tripper, leur set tire à sa fin…

Crédit : Enzo Velvett

CONSTAT : j’aime beaucoup Caravane, mais y’a un p’tit quelque chose dans The Hunters que j’aime un peu plus. La p’tite hargne plus agressive est ben ben l’fun, j’aime ça voir des musiciens s’énerver pis s’époumoner sur une scène. Moments forts : 01/01/11, It Had To Be You et Van Party Forever.

C’était trop court, j’en aurais pris plus. Si j’peux me reprendre et pogner leur show au Festival d’Été de Québec, je serais comblé. Si ça vous adonne, vous devriez y aller vous aussi, je le recommande fortement.

Après une petite cigouille,  hop c’est parti pour Less Than Jake.

Je me rends sur le site de la Place des Arts pour y trouver une foule quand même assez dense pour festoyer en compagnie du bon vieux SKA, toujours fidèle au poste lors de l’effervescence du printemps.

Alex Martel, le fondateur du Rockfest,  introduit le groupe armé de son charisme naturel, de son fedorah noir et de son dynamisme tiré d’un berlingot de lait aux amandes.

Au moins, les gars de Less Than Jake n’ont pas besoin d’être présentés par un gars sur le speed non plus. Y s’occupent eux-mêmes de nous réveiller et de nous faire tripper.

Leurs petites intéractions avec la foule entre les chansons sont très sympathiques, j’apprécie les plaisanteries fofolles du quintet punk. Notamment lorsqu’ils font monter deux personnes sur scène pour les forcer à s’embrasser devant la foule. C’est ocasse mais surtout ÉMOUVANT.

Bref, Less Than Jake est à la hauteur des attentes.

Crédit photo : Enzo Velvett

CONSTAT : Le Ska, c’est l’fun. Look What Happened est vraiment une chanson qui reste dans tête, d’une bonne façon. Overrated (Everything is) est encore meilleur en show. J’ai hâte au Rockfest.

Poursuivons l’aventure.

C’est dans un état de festivalier avancé que je retourne vers les Foufs pour The Suicide Machines et The Saintes Catherines, la raison principale de ma sortie, pour tomber sur le foutu bordel devant le bar. Les portiers des Foufs, reconnus pour leur tact, crient et envoient chier les gens dans l’énorme file/tas de gens qui est en train de se former devant l’entrée.  L’ambiance n’est pas particulièrement chaleureuse.

Je me dis qu’avec nos passes média, on a peut être des chances de rentrer.

Hé bien non. C’est plein pis c’est ça! Le portier belge m’annonce que passe média ou non, c’est non. Lui il s’en fout, il est pas responsable de l’organisation du Pouzza, il est responsable de la sécurité des clients des Foufs, au même moment son collègue est en train de sortir un gars avec une passe média en le serrant par la gorge. À chacun son portier. Je remercie le Belge pour sa courtoisie et je quitte.

J’attends donc un peu en compagnie d’un crew de vidéo qui souhaitait continuer son reportage sur la journée au Pouzza. On espère que ça débloque ou quelque chose, mais finalement c’est peine perdue. Shoutout à Rocket.Tv vous étiez pas mal gentils, j’espère que vous avez eu une belle fin de soirée.

J’ai donc acheté trois Octane pis j’me suis PACKTÉ’A’FACE.

Je rigole, je rigole, rigolo que je suis. On a plutôt fini ça dans le salon de quelques amis à écouter du Less Than Jake pis du Sainte Catherines. Ça aurait pu être pire.