Confession no. 1: J’ai manqué la première partie, car j’ai préféré aller jouer au tennis.
Le groupe The Nausea a livré, devant une foule intime, une performance axée sur le son. L’éclairage était tout comme la musique: minimaliste. D’inspiration no wave, la musique était composée que d’un tambour et un violon passé dans un mixeur. La formation a terminé sa prestation par un mur de son qui était à la limite trop fort (plusieurs personnes se sont bouché les oreilles).
Le trio Plastic, de Chicago, a poursuivi l’assaut sonore avec des pièces punk noise. Le livré a été digne d’un spectacle punk qui se respecte: des pièces courtes, mais percutantes et une performance en-dessous des 30 minutes. Quant à la musique, c’est un mélange de hardcore, punk et darkwave.
La formation montréalaise Police des mœurs s’est ensuite présentée sur scène pour nous jouer leur synth pop un tantinet punk, mais résolument new wave. Leur prestation donnait une version un peu plus sale que sur disque et dégageait assez d’énergie pour faire danser la foule.
Confession no. 2: je ne connaissais pas trop les groupes du line-up avant d’atterrir au Ritz P.D.B.
Surprise no. 1: ça m’a donné le goût d’en connaître plus sur les trois groupes, particulièrement Police des mœurs.
Petit bémol no. 1: contrairement à la plupart des spectacles, surtout en temps chaud, il faisait quand même assez froid dans la salle. Mes mollets auraient préféré un peu moins de climatisation. Il y avait sûrement beaucoup de chair de poule dans la salle…