Samito
Samito
Costume Records
**1/2
Après plusieurs mois d’attente, l’artiste montréalais d’origine mozambicaine Samito sort son premier mini-album teinté de rock et de rythmes entraînants et un peu trop propret et convenu.
Malgré le fait que Samito chante en portugais, on a droit ici à du rock contemporain de facture conventionnelle. Son univers s’apparente davantage à du Louis-Jean Cormier et du Yann Perreau qu’au son tropical de Poirier ou aux rythmes latins de Sonido Pesao. Le côté BCBG, mais un tantinet exotique positionne l’artiste dans une place idéale pour le Festival de Jazz, des émissions comme Belle et Bum et devrait lui garantir une grosse rotation aux chaînes radio de Radio-Canada. Bref, tout ça pour dire que Samito est «matante-friendly».
Il est difficile de nier l’énergie qui se dégage de l’album. Et celle-ci doit être encore plus contagieuse en spectacle. Il y a quelques bons moments: son premier extrait Tiku La Hina ou la pièce d’ouverture Senhora. Par contre, on dirait qu’à force de vouloir plaire, Samito s’est effacé derrière sa musique et a fait trop de compromis pour vraiment y laisser sa marque. C’est dommage, mais je garde espoir pour sa prochaine parution.