Rammstein – Hellfest, Clisson, le 17 juin 2016. (photos: Léa Fochesato)
Trois jours de musiques extrêmes se profilent à Clisson. Parce qu’avoir un pass trois jours pour le Hellfest est ridiculement difficile (et cher) on sélectionne… Après mûre réflexion, ça sera le vendredi. Au programme du métal industriel, des découvertes et curiosités, et quelques classiques. Live report.
Le festival ouvre tôt… très tôt. Plus tôt que n’importe quel autre festival avec les premiers concerts dès 10h30 ! Non, on n’arrive pas à cette heure là mais vers 15 heures. Le site est immense, bien construit et bien organisé, de la première entrée aux scènes en passant par la banque cashless, le tout sous le regard de Lemmy Kilmister, dans la Hellcity et près de la War Zone.
La statue de Lemmy Kilmister dans la War Zone – Hellfest, Clisson, le 17 juin 2016. (photos: Léa Fochesato)
Premier concert ? Mass Hysteria. Et on n’accroche pas vraiment. Les purs métalleux trouvent cependant leur bonheur avec le groupe français qui a quand même une sacrée énergie et sait rassembler ses fans. On visite le site sur la fin du concert et au début d’Anthrax qui fait bouger autant de monde devant la Mainstage 1. Dans notre balade, on atterrit près de la scène Temple ou passe Inquisition. On fuit vite vers la Valley (oh, oh ! de Dana…) pour découvrir les Melvins en live.
Malgré une bonne énergie du trio, le show est un peu longuet et pas très prenant… dommage. Concert suivant : Korpiklaani, dans la Temple, et nous dehors devant l’écran… on regrette de ne pas avoir pu entrer : la musique est cool et ce qu’on voit à l’écran est franchement sympa ! On se rabat sur Magma, dont on a entendu du bien… et c’est la grosse déception. Beaucoup plus psychédélique que l’on pensait, et pas très motivant… on fuit pour avoir la fin de Volbeat sur la Mainstage 1.
On arrive aux choses sérieuses. Apéro : Volbeat ferme son show avec simplicité et ça nous remet de bonne humeur. Entrée : les Dropkick Murphys qui fêtent leurs vingt ans de carrière. Des gros classiques, des hits et quelques nouveautés. Les mecs de Boston savent faire et ne rechignent pas niveau énergie ! Même si on ne voit rien, ou très peut, on est complètement transporter dans leur univers punk celtique – ce qui est plutôt raccord avec le festoch’ qui tourne à la bière et au Breizh Cola.
Rammstein – Hellfest, Clisson, le 17 juin 2016. (photos: Léa Fochesato)
Plat de résistance : Rammstein. Ouverture avec un décompte que le public hurle en cœur, le groupe attaque Ramm 4 avec une mise en scène sublime et industrielle, comme à leur habitude. Till Lindemann débarque après quelques riffs en monsieur loyal en faisant des claquettes. Après un jeté de haut de forme, il attaque le chant de sa voix reconnaissable entre mile. On note que cette chanson est constituée de morceaux de leurs autres titres… Le show, enflammé, millimétré et dantesque (dans le bon sens du terme, rappelons que nous sommes en enfer), dure une heure trente. On en prend plein les yeux et tout ça s’achève avec le magnifique Engel.
Après tout ça, on prendra bien un peu de dessert ? Le registre change un peu puisqu’on retrouve les Offspring sur la Mainstage 2. Leur punk-rock à roulette qu’on connaît par cœur use nos dernières forces. Le ton est un peu plus léger (musicalement) et c’est plutôt sympathique.
Hellcity Square – Hellfest, Clisson, le 17 juin 2016. (photos: Léa Fochesato)
Même si tous les groupes ne nous on pas touchés, on a fait quelques découvertes et surtout on a enfin mis les pieds sur ces terres de l’Enfer qui font couler tant d’encre. Effectivement, c’est beau, c’est complet, c’est même chargé, autant en petits qu’en grands groupes, et surtout c’est extrême ! On attend les vidéos d’Arte pour revivre tout ça et la programmation 2017 pour savoir si on reviendra. En attendant : ROCK ON !
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