Macklemore au Main Square Festival, le 2 juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
Cette année la programmation du Main Square Festival à Arras nous à complètement emballés, alors c’est sans aucune hésitation que nous y sommes allés. Résultat ? Trois jours de concerts exceptionnels, des grands shows et une ambiance de folie. On te raconte.
Concerts pluvieux, concerts heureux…
Jake Bugg au Main Square Festival, le 1er juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
Premier jour, premier concert… Et la pluie qui s’invite. Pas de problème, la bonne humeur musicale de Jake Bugg amasse quand même la foule devant la grande scène. Même si Bugg n’occupe pas encore assez la scène et ne communique pas non plus, le show est bon. Dans la continuité, et assez logiquement, Ellie Goulding vient après lui avec des effets visuels impressionnants, un peu plus d’énergie scénique mais encore moins de communication. Heureusement le public répond bien quand même.
Alors que la Greenroom s’agite gentiment, c’est au tour de Louise Attaque de faire fuir la pluie plus ou moins définitivement. De toute façon, Roussel et ses potes nous font penser à autre chose. On saute, on danse, on chante à l’unisson. Et ça fait plaisir à voir. D’autant plus qu’ensuite la foule est encore plus compacte pour la légende : Iggy Pop.
Iggy Pop au Main Square Festival, le 1er juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
C’est une déferlante de tubes qui s’abat sur le festival et clairement un moment inoubliable. On ne pouvait pas rêver mieux pour un premier jour. Fatigués, on part sur les notes de Disclosure, de bonne humeur et prêts pour le deuxième jour qui commence doucement avec Lonely The Brave.
Pogos et émotions.
Mass Hysteria au Main Square Festival, le 2 juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
Bonne entrée en matière mais ça ne vaut pas Mass Hysteria qui arrive ensuite. On les avait aperçus un peu rapidement au Hellfest et le show qu’ils présentent cette fois nous transporte complètement. Le public est positif à bloc et, même si la majorité de celui-ci n’est pas là pour eux, il réagit à merveille. Pogos, walls of death et circle pit sont de la partie, et ça fait du bien ! Le jeu se calme un peu avec Walk Off The Earth et on troque les pogos pour les applaudissements.
Walk Off The Earth au Main Square Festival, le 2 juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
Les Canadiens ont une énergie de dingues, et savent faire leur show… Un bon échauffement et le calme avant la tempête des Offspring qui, moins fatigués qu’au Hellfest, balancent leurs hits avec le sourire. On note quand même un sacré nombre de malaises et une violence encore plus impressionnante que pendant Mass Hysteria.
Le punk serait plus violent que le métal ? Il faut croire. Après les Californiens c’est au tour de Macklemore et son équipe d’entrer en scène et clairement de nous offrir un spectacle généreux, sincère, drôle et émouvant à la fois. Un très grand et beau moment de musique et de mise en scène.
Énergie et nostalgie.
On attaque le troisième jour, un peu fatigués, mais assez positifs. Jusqu’ici la pluie n’est pas vraiment revenue. Le premier groupe d’ailleurs, nous ramène un peu de soleil. The Struts est un concentré de bon rock, entre Rolling Stones, Aerosmith et Queen. On accroche quasi immédiatement tant l’énergie de leur chanteur est énorme. Dommage par contre de passer après eux… Last Train, bien qu’offrant un bon rock un peu gras, ne communique pas autant et l’énergie n’est pas la même.
Ghinzu au Main Square Festival, le 3 juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
On baisse l’énergie encore d’un cran avec Band of Horses et leur rock folk tout à fait sympathique. La programmation du jour est beaucoup plus calme que la veille mais on s’amuse quand même, qu’on se rassure. Et puis arrive Ghinzu. Entre deux bières le groupe livre une belle prestation, pas très bavarde mais souriante.
Macklemore au Main Square Festival, le 2 juillet 2016. (photos: Léa Fochesato).
Editors est sur le même ton. Beaucoup de fans sont là pour eux, d’ailleurs, et nous assurent que le show sera excellent. Ils ne mentent pas. Les hélices dans le fond de scène donnent un côté industriel travaillé et qui colle complètement avec l’univers mélodique des Anglais. À la fin du concert, beaucoup s’intéressent à l’Euro et d’autres bougent.
Les fans des Insus sont nombreux et quand les trois ex de Téléphone arrivent c’est la folie. Même s’ils se prennent un peu pour les Stones, on ne leur en veut pas. En live ça envoie gentiment, presque nostalgique mais sans avoir rien à envier aux groupes précédents. Belle façon de fermer le festival.
Et ce qui est cool, c’est que tu peux retrouver pas mal de live sur Culture Box et D17 alors n’hésite pas! Retrouve aussi toutes nos photos sur Flickr.