The Last Shaddow Puppets à Rock en Seine, Paris, le 26 août 2016. (photo: Léa Fochesato)
St Cloud est, comme chaque année, investi par les scènes immenses de Rock en Seine pour le plus grand plaisir des festivaliers avides de bonne humeur. Pour une fois, au lieu de trois jours, je n’en ferai qu’un. Mais pas n’importe lequel ! L’ouverture du vendredi valait monstrueusement le coup. Viens, je te raconte.
Il a fait chaud, très chaud, sur le Domaine de St Cloud. Mais heureusement cela ne manque pas d’ombre ! Il est trois heures passé quand on s’installe à la Pression Live, prêts pour le premier concert : The Strumbellas. Ils offrent un show rafraîchissant, généreux, simple et dansant. On découvre, ou redécouvre les titres de leur album (on t’en parle bientôt) Hope. Pour leur tout premier concert en France, le public leur fait un très bel accueil et ça fait plaisir à voir. Ils finissent, non pas avec une reprise de Beautiful People, mais avec leur tube Spirits, qu’on adore.
The Strumbellas à Rock en Seine, Paris, le 26 août 2016. (photo: Léa Fochesato)
Ensuite direction la Grande Scène pour un cours de Swing-Dance avec Caravan Palace. Bien décidé à repousser les limites du public qui, même en plein cagnard, n’hésite pas à sauter et danser tout du long, le groupe envoie du bois. Et c’est beau. On s’essaye à quelques pas de swing, tant bien que mal, sur des titres classiques comme Jolie Coquine, ou d’autres plus récents comme Lone Digger.
Caravan Palace à Rock en Seine, Paris, le 26 août 2016. (photo: Léa Fochesato)
On repart ensuite vers la Scène de l’Industrie pour The Brian Jonestown Massacre… Mais, vite déçus, on repart vers la Grande Scène où Bastille met le feu à la fosse. On connaît mal mais, même sous les arbres, allonger ou assis, on danse. Difficile de résister à leurs rythmes complètement prenants.
Le concert à peine fini que Damian Jr. Gong Marley commence sur la scène de la Cascade. On l’écoute de loin, et là encore, on danse en attendant que les Two Door Cinema Club s’emparent de la Grande Scène. Quand ils arrivent on découvre une très belle scénographie. Leurs écrans diffusent des animations simples et rythmées. Pourtant on ne reste pas jusqu’au bout…
Two Door Cinema Club à Rock en Seine, Paris, le 26 août 2016. (photo: Léa Fochesato)
Direction la Pression Live, pour la deuxième fois de la journée. On se colle à la barrière et on attend nos petits chouchous Suédois de Royal Republic. Ils ne déçoivent pas. Communicatifs et énergiques comme la première fois qu’on les a vus (il y a cinq ans déjà), ils explosent leur rock gras et sexy à la fois. Les embouteillages et leur long voyage auraient pu les épuiser mais non. Là encore, on saute de partout, on danse, on s’amuse avec eux. Et eux s’amusent avec nous. Notamment un certain « François » aux beaux yeux (si tu nous lis, salut à toi).
Royal Republic à Rock en Seine, Paris, le 26 août 2016. (photo: Léa Fochesato)
Après une heure on les quitte, un peu à regret, on aurait voulu que ça dure plus… Mais on file vite vers la Grande Scène pour The Last Shadow Puppets. Dans leur lumière rouge et orange, Turner est nonchalant, Kane survolté. Le quatuor de corde avec eux gère alors que les deux troubadours viennent séduire leur public, conquit dès les premières notes. Bad Habits et la reprise des Cactus de Dutronc resteront les meilleurs moments de ce concert de fin de première journée.
Et dernière pour nous. Belle façon de finir les festivals de l’été, comme chaque année. On ne regrette ni le voyage, ni l’attente, ni la chaleur. La programmation collant parfaitement au thème, on n’a pas arrêté de danser toutes les danses possibles et imaginables, sur tous les styles possibles et imaginables. Merci Rock en Seine, à l’année prochaine j’espère. Et pour revivre tout ça, direction CultureBox. Pour nos photos, direction Flickr.