Les aventures d’Aubre et Aubry au FME : JOUR 2

Après une première soirée convaincante, on commence la deuxième journée en allant déjeuner au bistro pas très continental du Motel Mistral. On en profite aussi pour assister à un bel imbroglio causé par notre boy Olivier Boisvert-Magnen, incapable de se commander un extra fruits. Le programme de la matinée en gros: se lever, déjeuner, craquer une bière.

Ensuite, direction le pool party organisé par la maison de disque Bonsound. Il est 13h et le maïs est sucré. Personne n’ose se baigner, à l’exception des pieds de Dead Obies. Nous avons aussi droit à une prestation des Deuxluxes qui nous offrent quatre chansons de leur nouvel album qui paraîtra officiellement le jour même pendant leur spectacle.

Les Deuxluxes. Crédit: Aubry

La voix sensuelle d’Anna Frances Meyer ainsi que la nostalgie des Jeux Olympiques de Rio énergisent visiblement Aubre qui en profite pour se saucer dans la piscine et pratiquer la brasse dorsale

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Heureux comme des princes, direction Place de la citoyenneté pour un spectacle spécial nommé pour l’occasion La Colonie de Vacances. Pas d’enfantillages ici: quatre groupe venus de la France, quatre points cardinaux. Imaginez la suite… Quatre band de math rock/post-punk qui jouent en symbiose chacun sur leur scène. D’un point d’écoute central, tout est réverbération et quadraphonie dans nos tympans. Comme dans un sauna gai, on ne sait plus où donner de la tête.

Notre collègue de Feu à volonté, François Larivière semble particulièrement heureux de découvrir la promenade Agnès Dumulon.

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Aubre: Pour bien commencer la soirée, je me déplace au 5 à 7 de la scène Évolu-Son. C’est le groupe des Laurentides Foreign Diplomats qui vient présenter un de ses derniers shows au Québec avant un départ pour une tournée européenne. Les gars sont comme toujours tout en énergie avec leur ensemble plus pop que rock par passage, mais tout aussi efficace au final. Le public, lui, semble extrêmement convaincu et en redemande aux généreux garçons qui nous gâte d’un petit rappel. Très bon spectacle pour un petit apéro apprécié.

Les deux : La nuit se lève et on part pour la soirée hip-hop.

Pour la première fois depuis la création du festival il y a quatorze ans, deux soirées de hip-hop sont au menu du festival cette année. KNLO est en charge de débuter la soirée numéro un dès 21h à la scène Paramount. Pendant qu’Aubre s’occupe de retransmettre le show sur les ondes de CISM et de diffuser dans la salle un peu de musique entre les performances, le reste du groupe s’amuse ferme dans l’assistance. Avec Caro Dupont à la voix et Sev De aux tables tournantes, KNLO déverse avec brio son rap groovy/R&B.

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Vos valeureux Mathieu se permettent même de donner une petite friandise sucrée à KNLO pendant la pièce Les bonbons.

Levons notre casquette à leurs chandails ventant la fameuse soupe tonkinoise.

S’ensuit sans délais Brown. La foule n’hésite pas à déverser son amour en trashant goulument pendant la prestation. Le trio familial apprécie fortement lorsqu’un battle de break dance s’effectue sous leurs yeux dans la foule. Fouetté par l’énergie, Snail Kid se lève de sa chaise roulante malgré son handicap, tel un Jésus post-moderne. Tout est possible au FME.

La soirée hip-hop du vendredi est sous l’égide de l’émission radiophonique Ghetto Érudit de CISM qui s’occupe de garder la foule hype entre les prestations. Deux des membres de cette mythique émission hip-hop de la radio de l’Université de Montréal, en l’occurrence les frères Anzueto sont natifs de Rouyn-Noranda après tout.

Après une intermission d’une vingtaine de minutes, Dead Obies débute sa prestation aux alentours de 23h. Les gars semblent particulièrement contents de débuter leur tournée XXXplosif ici, à Rouyn. Après tout, leur premier spectacle avec le label Bonsound était au FME il y a 3 ans.

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Snail Kid. Crédit: Marie-Clarys Taillon

Aubry: Hip-hop terminé, on a besoin de rock. One direction (pas le band) vers la salle Évolu-Son pour le spectacle des Deuxluxes. Ces derniers en profitent pour faire paraître leur deuxième album, Springtime Devil. Dès les premières paroles, la voix sensuelle de la chanteuse enivre, particulièrement sur les chansons en anglais, qui constituent l’entièreté du nouvel album. Fait anodin à noter: le guitariste a passé la majeure partie du spectacle assis/en position basse. Probablement afin de mettre la voix en valeur. Bien joué.

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Les spectacles terminés, on n’est pas allés se coucher. On vous racontera peut-être un peu la suite demain. Ou pas. Parce que ça ressemblait un peu à un prochain volet de la série de films Hangover et qu’on souhaiterait éventuellement éviter la prison…