Ce nouvel album du groupe américain nous a pas mal intriguées. Malgré le retard de son arrivée dans notre discographie, il fallait qu’on t’en parle. Alors, c’est parti pour la review de The Getaway, des Red Hot Chili Peppers.
Qu’est-ce qu’on attend de cet opus ? Un renouveau ? Des risques ? Plutôt de la bonne humeur et un son à la Red Hot. Le premier titre, The Getaway, offre des sonorités funky, comme on aime et quelques petites vibes oniriques. Ça reste très clame et c’est une belle intro qui convainc tout de suite. Et puis c’est le coup de cœur : Dark Necessities. On s’envole sur le refrain et Flea rempli plus que le contrat avec sa basse entêtante… et il le fera sur tout l’album, bien sûr. Que ça soit la chanson ou son clip (à voir à la fin de l’article), on adore.
We Turn Red, qui vient juste ensuite, fait un peu plus agressif et haché. On laisse de côté le côté les envolés et on retrouve un son plus urbain et plus lourd. Ce n’est que de courte durée puisqu’on tombe ensuite sur une ballade, The Longest Wave, entre retenue et envolée, encore une fois. On mélange ça à ce qu’on trouve déjà sur Dark Necessities et on découvre l’excellent Goodbye Angels, notre deuxième coup de cœur. Sick Love nous chatouille les oreilles et nous met de bonne humeur, assez facilement.
L’ambiance ne descend pas d’un poil avec Go Robot, complètement prenant. La basse est magnifiquement mise en avant et on flotte avec la voix de Kiedis dans cet univers pop et coloré. Niveau gratte, Josh Klinghoffer s’en sort tout à fait honorablement. Quelques petits effets, une maitrise de l’instru et de la légèreté. Quant à Chad Smith, il est irréprochable sur l’ensemble de l’opus.
Ces différents détails des ambiances apparaissent tout au long des treize titres avec un dosage juste et sans ennui. Quand un titre, Feasting on the Flowers, est tout agité et léger, le suivant est en contraste, avec noirceur et lenteur. C’est Detroit qu’on dévore avec plaisir. This Ticonderoga, son écho et ses riffs râpeux sont très motivants. On apprécie aussi les petits passages plus légers qui viennent contraster le titre.
Encore entame la descente pour la fin de l’opus très progressivement. On descend un peu plus avec The Hunter, titre très cinématographique qu’on imagine bien dans énormément de types de film, de l’auteur au blockbuster. Et puis tout se termine avec le titre le plus long de cet album, soit 6 minutes 09, Dreams of a Samurai. Moins de funk, plus de légèreté, notamment grâce au piano, en tout cas pour l’intro. Le reste du titre est complètement ahurissant.
Dans l’ensemble, on peut le dire, cet album est totalement réussi. On aime vraiment chaque titre, leur composition, l’interprétation… bref on aime les Red Hot. Et toi ? Laisse-nous tes impressions en commentaire.
3 titres à retenir :
- Dark Necessities
- Goodbye Angels
- Go Robot
En écoute : Dark Necessities