Kaytranada à l’Olympia : maudit bordel

Publié le 12 décembre 2016 par Feuavolonte @Feuavolonte

Je suis allé au spectacle de Kaytranada à l’Olympia samedi organisé par Neon. Je ne sais pas si c’est parce que c’était complet, mais c’était vraiment un beau bordel.

Kaytranada/Photo: Jonathan Arès

Mes amis et moi arrivons à l’Olympia vers 22h15. Étant donné que le setlist n’avait pas été publié, nous avions utilisé de savants calculs pour déduire que Kaytranada jouerait aux alentours de 22h30-23h. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que, même en arrivant deux heures après l’ouverture de la salle, nous ferions la file pendant plus d’une heure (les spectateurs attendant en line up jusqu’à René-Lévesque).

Nous apprenons, en faisant la file, que les vestiaires sont complets, ce qui n’est pas une mauvaise chose étant donné qu’à notre entrée, Kaytranada est déjà sur scène.

Le spectacle est satisfaisant. Malgré le fait que le gagnant du prix Polaris semble avoir appuyé sur «play» pour partir la musique, il offre quand même une bonne présence sur scène avec ses danses bien senties. L’écran à l’arrière diffuse des animations inspirées de la pochette de son album et d’artistes RnB des années 90. La foule est festive, ce qui n’est pas surprenant étant donné les rythmes RnB teintés de house.

À la fin de la prestation, je me précipite à la table de merch afin de me procurer son album en format vinyle. Mon fanatisme me sauve d’une énorme file d’attente pour sortir: la file pour le vestiaire bloque à 90% le passage qui mène à la seule sortie (ouverte) de la salle. Les malheureux qui sont aux toilettes du deuxième étage sont carrément bloqués là pour une éternité. Une fois dans le hall, la moitié des portes doubles sont barrées, sous prétexte qu’il faut éviter que des gens puissent entrer (le show est fini).

C’est normal de procéder à une fouille à l’entrée pour la sécurité de tous. Ce qui n’est pas normal, c’est l’inefficacité du processus. À la sortie, le monde est survolté par la prestation de Kaytranada et un peu échaudé par les retards à l’entrée. Il n’aurait fallu qu’un petit élément déclencheur pour provoquer une panique de foule, qui aurait mis en danger plusieurs spectateurs.