Chansons anglo-french, beaux textes et sobriété disco-pop, voilà le programme de Paris Vortex, album de Guillaume Teyssier.
Pour son premier titre, Shadow Dancer, Teyssier se met au disco-pop et chante en anglais… Et puis sur 2048 (Detour Vers Le Futur), on l’entend en français dire qu’il est coincé dans le futur avec Grichka et Igor. C’est drôle, pétillant et ça s’accélère jusqu’à la fin. Ses textes sont très beaux, on voyage entre les deux langues facilement et on suit ses histoires avec attention. Musicalement, on se trouve sur quelque chose de sobre pour ne pas bouffer le texte, un peu à la manière d’un Gainsbourg ou d’un Daho. Petit coup de cœur dans le genre pour Icarus. Vortex Disco résume aussi très bien l’idée de l’album, même si ce n’est pas le meilleur des morceaux.