Vincent Appelby, à la Place des Arts avec un chapeau #CLUE

Publié le 23 janvier 2017 par Feuavolonte @Feuavolonte

C’est dans le cadre des Week-Ends de la chanson Québecor et pour le premier show 2017 de Vincent Appelby que je me dirigeai pour la première fois de toute l’entièreté de ma vie vers la Salle Claude-Léveillée (artiste communément appelé Que-Laude) de la Place des Arts. Retour sur le pesstak (communément appelé spectacle).

Vincent Appelby/Photo: Marielle NP

Mon arrivée colorée dans le charmant corridor de la PDA se définit par une odeur proéminente d’onéreux Chanel no.5, plusieurs cheveux roses et des tuiles brunes avec du calcium dessus. Étant dotée de bons réflexes de fille distraite, je me place dans la première file d’attente que je vois. Malgré ma grandeur hors-norme, ma prestance insurmontable et mon charisme aberrant, je me fais dépasser par deux couples, un meussieu (communément appelé monsieur) et un enfant. Ayant de la difficulté à respirer à cause des attroupements autour de moi et de l’odeur du fameux parfum nommé ci-haut, je réalise que je suis dans la mauvaise file d’attente.

Lunettes au nez, j’observe un peu plus loin une plus petite foule. Malgré mon envie extrême de partir à l’aventure pour m’acheter un Perrier (communément appelé eau acidulée ou eau effervescente) je me dirige vers cette autre porte.

Après trois paragraphes, j’ai le plaisir de vous annoncer que je suis bel et bien rendue dans la Salle Claude-Léveillée de la PDA. Je m’y retrouve assise, genoux collés au siège (vide, fiou) devant moi, sans Perrier.

Folle salle/Photo: Marielle NP

Devant une foule d’environ 42 personnes, le band monte sur scène. Il prend 3,4 gorgées d’eau et commence le bal en force avec M’achever là. Avec une intro comme celle-là, le vin que j’ai bu la veille fait des coucous dans ma matière grise.

Vincent est doté d’une caractéristique unique: ses expressions faciales. Lors de son(ses) solo(s), il nous en offre moult et moult. En tant que fille empathique, je pense que j’ai imité lesdites expressions sans vraiment m’en rendre compte.

Il enchaîne avec Mélange parfait et Faux bon.

Vincent Appelby/Photo: Marielle NP

Il donne des surnoms à son band:

Claviériste: Princesse Voyage; parce qu’il voyage et qu’il est doté de cheveux de princesse.

Drummer: Le Savant de Repen; parce qu’il joue du drum comme un savant et qu’ils ont commencé à jouer ensemble à Repentigny.

Bassiste: Le Kidros Martinez, parce que, selon Vincent, il a l’air d’un dealer de rouleaux aux fruits et d’Orange Crush qu’on retrouvait dans la cour d’école au primaire.

J’ai hâte au moment de petit break entre les tounes pour savoir ce que Vincent a à nous dire. Il nous demande si nous avons pris des résolutions pour la nouvelle année. Silence. Vincent nous dit qu’il n’a pris aucune résolution: «L’année passée, j’ai donné un surnom à ma bedaine: Gerry Bourlet. Fait que je laisse faire pour cette année.»

Il enchaîne avec un cover de la chanson Seigneur de Kevin Parent. Après quelques cris semi-aigus dans la foule et deux spectateurs s’exécutant pour du air drum, je peux sentir la sueur de sourcils et de moustaches se développer dans les faces des membres du band. Vincent se met à genou. Au nom de Lucifer, je pense.

Je regarde à ma droite et je vois une photo attrayante de Claude Léveillée, qui semble aussi vouloir imiter les expressions faciales de Vincent Appelby.

Claude/Photo: Marielle NP

Vincent poursuit avec Le hibou, tout en n’oubliant pas de remercier Rouge FM de diffuser cette chanson sur leurs ondes.

Shout out Rouge FM!

Après avoir retiré son chapeau, Vincent nous chante Cours de loin. Avec pas de chapeau, Vincent semble toujours autant attirer l’ouïe de la foule. Pis de Que-Laude aussi.

«Bon, je vais récupérer ma personnalité en remettant mon chapeau», dit-il, avec un ton humoristiquement sarcastique. Il termine avec En éveil et Magella.

Y’avait moins de guacamole qu’à son lancement en octobre dernier, mais le public était plus que ravi de la prestation.

Sur ce, je m’en vais m’acheter une caisse de Perrier (communément appelé San Pellegrino).