Si tu aimes le rock, crois moi ce qui va suivre va te plaire parce qu’on te parle de Frank Carter The Rattlesnake, soit notre coup de cœur de cette fin janvier. Modern Ruin est son deuxième album et une folie monumentale.
On commence tout doux, tranquille, avec Bluebelle… mais ne nous fions pas aux apparences car cette intro ouvre la porte sur un univers électrique, riche et résolument rock. La preuve avec Lullaby qui fait exploser ses guitares avec des riffs parfait pour un refrain hyper entêtant. Snake Eyes ne calme pas le jeu, bien au contraire, il nous confirme que cette galette est une vraie pépite de hits punk rock.
Vampires est une belle marque de ce punk. Oh, c’est définitif l’anglais nous a complètement convaincues, que ça soit avec sa voix ou ses instrus. Wild Flowers commence comme un titre des années 80 et décolle avec cette voix énervée, ce son agressif sans être trop bourrin, quoi que Frank Carter et les Rattlesnake ne fassent pas exactement dans la dentelle non plus.
Acid Veins, quoique plus posé que ces prédécesseurs, nous laisse à peine le temps de reprendre notre souffle. Lui hurle son texte d’une voix généralement claire mais qui vient se briser avec énergie contre les lignes de basses puis les riffs acérés des guitares. On a le vertige. Alors qu’on pensait qu’il allait continuer avec God Is My Friend et après, on se rend compte qu’un titre court est parfois bien efficace… Jackals ne dure même pas une minute et pourtant on pourrait pogoter dessus pendant des heures.
Thunder fait monter la pression, et on l’imagine bien en introduction de concert avec sa construction en crescendo. Real Life est une suite logique et on écoute chaque note avec une attention folle. Modern Ruin nous électrifie avec un son hardcore, avant que l’album ne se finisse (déjà) avec le passionné Neon Rust… Et qu’on ne le remette depuis le début. Alors, oui, vraiment, on le conseille vivement !
3 titres à retenir :
- Lullaby
- Vampires
- Real Life
En écoute : Lullaby