Ces pochettes d’albums réalisées par Andy Warhol

Publié le 03 mars 2017 par Unis Son @unissonmag

Pochette pour l’album Milano-Madrid de Miguel Bosé

Quand on dit « pochettes d’album » et « Andy Warhol » à la suite, tout le monde pense bien entendu à la fameuse Banane des Velvet Underground. Mais il faut savoir que le groupe de New York est loin d’être le seul à pouvoir afficher fièrement une œuvre de l’artiste Pop Art.

Bon, bien entendu, il en a créé d’autres pour les Velvet Underground, et même après, il est courant d’avoir vu la pâte du représentant du Pop Art sur les pochettes de John Cale. Tous les deux proches, Warhol lui créa des pochettes dans un de ses styles moins connu, celle des assemblages de vignette de photographie. Eh oui, Warhol était aussi un photographe et aimait présenter ses photos à la manière de grandes planches regroupant plein de vignettes proches des diapositives.

Mais à côté des membres du groupe de musique New Yorkais, c’est un groupe britannique que Warhol affectionnait qu’il donna une autre pochette mythique : celle de Sticky Finger. Ce groupe : The Rolling Stones, bien sûr. Cette pochette, qui a fait énormément parler d’elle à l’époque, a été suivie par une autre création de Warhol : Love you Live, dans une esthétique bien plus prononcée, et toujours dans le plus pur style Warholien Emotional Tatoo avec un portrait de Mick Jagger.

Niveau style musical, Warhol a aussi créé pour des albums de blues. Pour cette musique, son style est différent de ce qu’on a l’habitude d’attribuer à l’artiste. On se retrouve face à du dessin, généralement en trait noir, et la couleur est apportée par un autre élément : le fond de la pochette ou par petites touches.

Et bien entendu, il y a les pochettes dont on reconnaît tout de suite l’inspiration Pop Art, avec la photo et la couleur par-dessus, avec des contrastes forts. On retrouve cela sur la pochette Aretha d’Aretha Franklin, mais aussi sur l’album posthume de John Lennon. Elles seront parmi les dernières créations de l’emblème du mouvement Pop Art.