Lydia Ainsworth : voix théâtrale, musique RnB et/ou alternative circa 1996

Lydia Ainsworth

Darling of the Afterglow
Arbutus Records
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Lydia Ainsworth - Darling of the Aftergflow

Lydia Ainsworth – Darling of the Aftergflow

L’artiste torontoise Lydia Ainsworth nous arrive avec son deuxième album, intitulé Darling of the Afterglow. Paru sous l’étiquette Arbutus, il nous emmène dans un univers sonore électronique et éthéré avec des touches rétro et RnB.

On peut déceler certaines similarités entre Lydia Ainsworth et Mozart’s Sister: des pièces pop avec des bases électroniques et beaucoup de claviers. Tandis que Mozart’s Sister joue surtout dans le spectre de la musique un brin enfantine et décalée, Lydia donne davantage dans les sonorités rétro. Sur plusieurs pièces, dont Spinning et What Is It ?, on dénote clairement des références à la musique alternative de la deuxième moitié des années 1990.

L’autre portion des chansons vogue plutôt dans un univers éléctro-pop qui se rapproche de ce qui se produit ces temps-ci du côté du RnB indie. Quant à la voix, Lydia ressemble à un croisement entre la vulnérabilité et la sensualité de FKA Twigs et le côté dramatique de Katie Stelmanis de la formation canadienne Austra. Malgré le fait que la performance vocale de Lydia Ainsworth cadre bien avec la musique, on aurait aimé davantage de variations.

Je dois avouer que je ne m’attendais pas à grand-chose. En 2014, j’avais apprécié son premier album, Right From Real, mais je l’ai rapidement oublié. Je ne suis pas un devin, mais j’ai l’impression que ce disque va subir le même sort, du moins pour la plupart des chansons. Par contre, je n’oublierai pas de sitôt les ambiances planantes et la présence théâtrale de l’artiste qui émanent de l’album.