Tout en douceur s’est posé, mi-juin, le nouvel album d’Emily Loizeau, Mona. Flash.
Entre anglais et français, Emily Loizeau dévoille le très bel Eaux Sombres. Ici, pas vraiment de surprise. Elle arrive avec I Once Was A Drowning Man, avec ces sons stridents très sobres mais aussi piquants et inquiétants. Cela se fait de nouveau plus classique, et en français, avec Sombre printemps. Même si la pochette est claire, on se retrouve dans un univers très pesant et opaque par instants. Pourtant, avec Mona on s’envole dans une vision différente de l’univers, relativement coloré et vertigineux. On en apprend plus sur elle avec Deux pianos, plein d’une tristesse qui semble innée au personnage, et qui ne s’arrête qu’après Ondes. On accroche moins à Who Is On The Phone qu’à Little Monkey et Bless Our Ship. Dans l’ensemble on se laisse porter par les textes et les mélodies encore une fois bien assortis d’Emily Loizeau.
En écoute : Eaux Sombres