Alors que lundi est souvent synonyme de retour au boulot, de dur labeur et de travail à la sueur de son front, du côté de Pointe-Calumet, l’heure était à la quasi-nudité sous le chaud soleil du Beachclub: Sean Paul était là et l’expression «su’a pop» était la plus utilisée. Retour sur une fin d’après-midi surréaliste là où tout se passe entre une paire de fesses et un verre de Pepito Sangria.
Par Élise Jetté et Marielle Normandin-Pageau
Sean Paul/Photo: Élise Jetté
En arrivant sur les lieux, on voit au moins quarante pick-ups dont dix montés, vingt blancs, et dix qui prennent deux places de stationnement parce qu’ils sont conduits par des gens qui ne savent pas se parker.Les pick-ups/Photo: Élise Jetté
En sortant de l’auto, on entend déjà la voix nasiardo-mélodieuse de monsieur Sean Paul au loin. Stationnées très loin de l’entrée (c’est une bonne chose, gang), on demande à une fille en maillot de bain beige (pendant deux secondes, on la croit nue. On se dit que c’est possible) si le Beachclub se trouve au loin. Elle nous répond que oui en nous pointant l’entrée avec son ongle de trois centimètres, couvert au Shellac pourpre.
En route vers l’entrée, on voit déjà quelques corps morts de Palm Bay, des Corona pas de limes et des barres protéinées.La boisson de prédilection/Photo: Élise Jetté
De quoi manger/Photo: Élise Jetté
Avant d’entrer sur le site, on remarque qu’on n’aura pas d’fun icitte avec tous les règlements qui nous incombent:Bienvenue!/Photo: Élise Jetté
À la porte, on nous affirme que le show commençait à 16h45 alors qu’on avait eu un mémo pour un début à 18 h. Il est 17 h 45. Après avoir été jugées pour notre arrivée tardive et après avoir fait du small talk de température avec la réceptionniste-de-plage, on reçoit enfin nos accréditations pour entrer dans les lieux sacrés. 18 h. On entre. Tous les gars ressemblent à Olivier Primeau avec une touche de Despacito et une fille sur deux ressemble à Christina Aguilera en 2006 #BackToBasics Et là, on voit de la peau. Beaucoup de peau. De la peau bronzée, de la peau brûlée, de la peau avec de l’eczéma. Toutes les peaux sont là! Et qui dit peau, dit tatouage. En voici un recensement non-exhaustif:Voir de la peau, c’est aussi ça/Photos: Élise Jetté
Complètement accablées par absolument tout, on se dirige au milieu de la foule pour avoir une meilleure vue de Sean. Plus précisément, on souhaite voir son petit gras de ventre fondre tout doucement sous le soleil plombant. On rentre dans le tas et on fait un Facebook live. Parce que, apparemment, c’est vraiment HOT les Facebook live. Selon qui? Dieu seul le sait i.e Claude Bégin.Sean Paul/Photo: Élise Jetté
Tout le monde nous laisse passer. Avoir une carte média, au Beachclub, c’est TRÈS VIP. Ça donne aussi la chance de passer à travers une foule de personnes dont l’équilibre est affecté à environ 73 %.Notre attitude de médias/Photo: Élise Jetté
Quelques mots qu’on a retenu durant le show: Donziyey Very hot Dancers Somigosolen BEACH DAY EVERYDAY BEACH CLUB EVERYDAY TABARNAAAAK et une tonne d’onomatopées tout droit sorties des tropiques. Ayant eu très chaud, une idée de vox pop de génie nous vient en tête: on veut savoir où est-ce que les gens ont sué: «Des endroits où tu peux même pas imaginer»(Il a continué à faire son travail pendant le vox pop)
«Les cuisses»Prête pour un meeting téléphonique/Photo: Élise Jetté
On note aussi toute l’étendue des choses que cette fille-là pourrait accomplir avec seulement les choses qu’elle réussit à porter sur elle, même en maillot:
Avoir tout sur soi/Photo: Élise Jetté
Notre périple nous amène à croiser dix paires de fesses presque nues, cinquante chests bien mouillés et cinq personnes à jeun.La nudité abondante/Photo: Élise Jetté
La piscine est bondée de monde. Elle a la couleur d’un yogourt liquéfié par de l’eau. Vous avez l’image en tête? Nous aussi. Pour toujours.Meilleure/pire piscine, sûrement/Photo: Élise Jetté
On croise beaucoup de personnes qui s’adonnent à des rapprochements et se laissent aller en ce beau lundi soir. On a voulu prendre une photo de ces garçons aux chemises toutes pareilles, mais ils s’affairaient à d’autres tâches.En action/Photo: Élise Jetté
Ils ont fini par accepter de poser pour nous, mais juste si on venait aussi dans la photo.
Notre nouveau fond d’écran/Photo: Élise Jetté
En marchant vers la sortie, on croise ce gars-là qui a besoin d’un soutien double. Selon nos calculs, il ne se rappellera pas avoir vu Sean Paul.Un gars pas dans sa zone de confort/Photo: Élise Jetté
Les fragrances de Pepito Sangria et de Palm Bay à l’ananas sont les seules que nous humons durant les deux heures passées sur place. Ici, une boîte de Pepito ne fait jamais long feu, comme en témoigne ce cadavre:
Pepito/Photo: Élise Jetté
C’est aussi le lieu où les chaussures vont pour mourir:
La mort des souliers/Photos: Élise Jetté
N’ayant vu personne en état de conduire sur le site des festivités, à notre sortie, nous questionnons les policiers en poste afin de connaître leur stratégie pour éviter que les fêtards reprennent leurs véhicules. On nous répond: «On veille sur la situation». Ok, ok.
On a un faible pour cette belle bagnole. Le gars n’a pas voulu nous donner un lift.
Une belle monture/Photo: Élise Jetté
En marchant vers la sortie, on réalise que les gens du Beachclub manquent de respect à la poutine. Y’en a beaucoup sur le sol. Manquer de respect à la poutine, c’est comme mettre tes doigts dans les lunettes de vue de quelqu’un. Tu fais juste pas ça.
On décide de rendre à César ce qui revient à sa poutine. On va à Blainville, après avoir consulté Siri, pour manger la meilleure poutine du coin au Rest-poutine.Hommage à la poutine/Photo: Élise Jetté
Le tout se termine ici.
The End/Photo: Élise Jetté