Le troisième album de Kesha vient d’atterrir dans les bacs. Notre curiosité est piquée au vif. Review sur Rainbow.
Les deux albums précédents ne nous avaient pas plus fait accrocher que ça et, au début, on n’est pas sûr d’aimer celui-là non plus… Et puis on l’écoute et on change d’avis. L’ouverture se fait simplement, folk, avec une voix posée et un texte assez fort. Bastards est une très belle lettre qui pousse à ne pas se laisser marcher dessus. Quand on a suivi les divers problèmes de Kesha avec ses producteurs, on comprend parfaitement son envie de commencer par là.
Plus loin, et dans le désordre, on a dans le même genre le sympathique Godzilla et le superbe Rainbow, avec une envolée plus lyrique et un piano plutôt qu’une guitare ou encore Praying. On n’oublie pas la dance, qui a mis Kesha sur le devant de la scène, avec Hymn, Learn To Let Go et Finding You. On n’oublie pas la country non plus, avec Hunt You Down, très Johnny Cash, Spaceship, ou Old Flames avec Dolly Parton.
On découvre aussi Let ‘Em Talk, très rock, et pour cause : Kesha a fait appel aux Eagles of Death Metal pour ce titre. Ils restent discrets mais efficaces. Leur deuxième apparition, vers la fin de l’album, avec Boogie Feet, l’est tout autant. Autre collaboration réussie, celle de The Dap-Kings Horns sur le puissant et féministe Woman, qui est d’ailleurs notre gros coup de cœur.
On se balade sur cet album entre émotion, règlement de compte, coup de gueule, moments de lâcher prise, une voix bien plus naturelle qu’avant. Résultat : plein de petits coups de cœur… À écouter absolument.
3 titres à retenir :
- Let ‘Em Talk
- Woman
- Rainbow
En écoute : Woman