Catherine Ringer, le 26 août 2017, à Metz. (photos: Coralie Houillon)
Cette année pas de Rock en Seine pour nous. Eh oui, parfois c’est simplement impossible de monter à Paris. Mais pas de panique, nous avons quand même eu droit à notre concert de la fin août à l’occasion du dernier week-end des fêtes de la Mirabelle, à Metz. Live Report.
Nous sommes donc au parc de la Seille, juste derrière les arènes de Metz et on retrouve un petit air de festival entre le barbecue, les gens assis dans l’herbe, et la scène qui surplombe le tout. Elle est petite mais le spectacle qu’elle accueille n’a pas à rougir de ce qu’il est. Deux concerts, simples et efficaces, qui nous laissent des étoiles dans les yeux, voilà le programme.
Backstage Rodeo, le 26 août 2017, à Metz. (photos: Coralie Houillon)
On démarre avec les Backstage Rodeo qui nous électrisent avec leur premier titre, leur incontournable It. Le coup de cœur est immédiat, même si on l’avait, en fait, déjà eut avant. C’est la réalisation : « Ah mais oui ! » En live, ils envoient du bois, c’est le moins que l’on puisse dire. La scène ne prend pas feu mais ce n’est pas loin. Les quatre compères sont absolument fantastiques et font mouche, jusqu’à la fin avec l’excellent Get Down.
Mais ce n’est que le début de notre soirée. Après cette spécialité locale, c’est au tour de Catherine Ringer de monter sur scène. Du haut de ses baskets, Ringer est explosive. Même si le lendemain elle se rend au Cabaret Vert, elle n’économise pas son énergie. On la retrouve curieuse, amusante, swinguant avec ses musiciens et surtout souriante, émouvante et piquante.
Elle possède la scène et envoûte son public que ce soit avec des nouveautés ou des grands tubes. Vibrante et éclatante, on la découvre aussi possédée, brutale et puissante sur Punk 103. Elle sait aussi être douce, bien sûr. Mais le moment que tout le monde attendait arrive juste avant le rappel.
Elle prend la guitare et c’est Marcia Baïla qui commence. Le public chante même à sa place par instants. Un sourire sur ses lèvres, elle nous aide. Il faut dire que les paroles ne sont pas simples. Pas autant que celles d’Andy qui termine le concert avec une grande énergie, idéal juste avant le superbe feu d’artifice qui ponctue avec justesse le couronnement de Catherine Ringer, reine de cette soirée mais aussi de la chanson française depuis bientôt trente ans.