L’artiste anglais, Benjamin Clementine, dont l’histoire à tout pour faire un bon film, a sorti son deuxième opus, I Tell a Fly. Flash.
Lorsqu’on prend Tom Waits et Nina Simone et qu’on y ajoute Chopin et Satie, on obtient Benjamin Clementine. L’introduction se fait en douceur avec Farewell Sonata. Il donne de la voix, cette voix si particulière, dans God Save the Jungle. Plus tard, avec Paris Cor Blimey, on reconnaît quelques notes des classiques Noctures. Jupiter, qui vient juste après, se fait plus pop, et Ode From Joyce plus gospel et poétique. On est au milieu de l’album et on plane complet. Quintessence et Ave Dreamer nous achèvent entre le clavecin, très haut, et cette voix profonde, chaude et rassurante. Le mélange est savant, ce qui pourrait faire peur mais ce deuxième opus est très abordable et donne l’envie d’être curieux, encore plus que d’habitude. À ne pas manquer donc.
En écoute : Phantom of Aleppoville