Rabit

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Life After Death

(Halcyon Veil)

Eric Burton alias Rabit aime contourner les genres et créer des ponts entre ses oeuvres, tout en persévérant à traverser de nouveaux territoires. Life After Death est une proposition assez radicale de par son approche abstraite aux atmosphères floues et assez indescriptibles.

On est balancé constamment par des sonorités qui bousculent nos sens, sans pour autant livrer leur essence, surfant sur des surfaces glissantes, où réverbes et mélodies aqueuses catapultent l’auditeur dans un train fantôme au bord du déraillement.

Rabit se réinvente album après album, ne répétant que son envie de créer des oeuvres conceptuelles chargées de dramaturgie et d’intensité expérimentales, de dérapages ambient et de méditation physique. Life After Death concilie froideur industrielle et effets chaleureux, influences assumées telles que Coil ou le Tubular Bells de Mike Oldfield, le tout enrobé de surréalisme soniques en gravitation. Sans conteste, son opus le plus accessible. Très fortement recommandé.

Roland Torres  

Rabit