Du point de vue contextuel, Thunderstruck sort à un moment crucial pour AC/DC. Les rumeurs de séparation vont bon train entre la cure de désintoxication à l'alcool de Malcolm en 1988, le divorce de Brian en 1989-1990, (qui l'écartera du rôle de co-parolier), le départ (volontaire ou non) de Simon Wright - remplacé par l'immense Chris Slade (même s'il n'a pas le swing de Phil Rudd) - et une série d'échecs commerciaux et/ou qualitatifs. En tant que premier single, Thunderstruck devait marcher. Elle fut un énorme succès radiophonique et d'estime.
Véritablement taillée pour les stade,
Thunderstruck prend une dimension inimaginable en concert, le public hurlant des "Thunder" qui parcours l'échine et résonnent dans tous le stade.
La recette de Thunderstruck ressemble à celle de la plupart des hits du groupe de hard rock australien : un riff efficace couplé à une énergie démentielle. Côté paroles, le groupe avoue n'avoir pas cherché beaucoup plus loin: "On avait juste à trouver un bon titre... Finalement, on a trouvé cette idée de tonnerre et ça sonnait vachement bien dessus". Une preuve que quand le tonnerre gronde, plus besoin de beaucoup de mots...