«Repentigny est située au nord-est de Montréal, sur les rives du fleuve Saint-Laurent et de la Rivière L’Assomption. Cette région est considérée comme la banlieue est de Montréal. On appelait autrefois la pointe ouest de la ville Repentigny-les-Bains, en raison de la présence de nombreuses résidences d’été appartenant aux Montréalais. Très bien située, la ville de Repentigny peut compter sur la présence d’un réseau routier des plus faciles d’accès pour les déplacements de sa population locale et de ses visiteurs.» – Wikipédia
Retour sur l’enregistrement d’un album live de Yelo Molo à La Ripaille.
De Montréal Est, Repentigny est assez facile d’accès. Pour plus d’informations, lire ci-dessous:
«La ville de Repentigny est principalement desservie par l’autoroute 40. Les sorties 94 (route 344), 96 (Autoroute 640), 97 (route 344, Le Gardeur), 98 (boulevard Larochelle), 100 (boulevard Brien), 102 (Rue Valmont) et 106 (route 341) relient la 40 à la ville.» – Wikipédia
Je suis bien contente d’assister au show enregistré live (mon premier à vie) de Yelo Molo. Surtout dans un bar où je ne suis jamais allée, La Ripaille. Je pénètre l’endroit et aussitôt mon odeur préférée me traverse le couloir nasal: le popcorn. Je me fais étamper par une fille pas-plus-sympa-qu’il-faut à l’entrée et je spot la machine à popcorn. Je spot aussi le sosie de Louis Morissette qui se prend 3-4 gorgées de bière blonde en faisant un signe de rock.
Je m’assois à une table partiellement couverte de miettes de popcorn. Je me retiens pour les manger; je regarde ailleurs. Je remarque la déco très actuelle et trendzzz: des ampoules «industriels». J’aperçois aussi quelques tuques molles et des affiches de cette microbrasserie «full mascu».
Globes trendz / Photo: Marielle Normandin Pageau
Tuques molles et Micro mascu / Photo: Marielle Normandin Pageau
Je vois la scène et devant celle-ci on observe beaucoup de places afin de laisser l’espace aux plus skankeux d’entre nous. Le groupe embarque sur scène 20 minutes après mon arrivée et nous interprète la fameuse Misirlou de Dick Dale. Le public se lève et s’approche.
Les deux dudes qui enregistrent le show s’approchent de la scène avec leur caméra, sans sourire, mais avec beaucoup de style (genre des jeans déchirés pis une casquette molle).
Gars qui filme habillé full style / Photo: Marielle Normandin Pageau
Dernière fois que j’ai vu ce groupe en photo, le bleach capillaire était très présent. Pas ce soir. Faut croire que le temps avance et que y’a des modes qui passent. Le groupe chante et le public chante avec lui. Je ne connais pas vraiment les paroles, mais tout ça me rappelle mes dimanches d’«étude» à écouter Écoute! Sur repeat. Oui oui, j’étais fan.
Yelo Molol / Photo : Marielle Normandin Pageau
Ils nous interprètent quelques covers «à leur manière», dont un mash up de Let It Be, With or Without you et Don’t Worry About a Thing (je crois, en tout cas, que c’était une toune de Bob Marley, je n’ai pas eu le temps de l’écrire vu que Yelo Molo était devant moi). Ils continuent avec Amène ta bouche! Et le public commence doucement à skanker.
To skank or not to skank / Photo: Marielle Normandin Pageau
Je fais un petit tour aux toilettes (qu’est-ce qu’une visite dans un nouveau bar sans visiter ses toilettes) et j’aperçois quelques posters d’évènements, ma foi, assez alléchants merci.
Justement, un de mes mots favoris étant «jeudredi» (sarcasme?), je devrais totalement assister à cet évènement!
Mon mot favori / Photo: Marielle Normandin Pageau
Oh et voici des Canadiens sexys qui me donnent vraiment envie de revenir…! Ah non! L’évènement était la veille. Que de déception en ce samedi soir.
sexy canadiens / Photo: Marielle Normandin Pageau
Tiens tiens, je le reconnais lui. J’ai étudié avec à l’UQTR en administration! Salut man!
Salut Man! / Photo: Marielle Normandin Pageau
Je ressors de la toilette, pleines d’anecdotes et ayant vécu quelques moments cocasses (hihihi). C’est pendant Amour alpha, Goldorak et Du tout qu’on sent l’énergie des mi-trentenaires-début-quarantenaires virer sur le top en entendant les brass de ce doux band de ska.
C’est lors de l’interprétation de Zoot Suit Riot de Cherry Poppin’ Daddies que je me sens comme dans un show d’après-ski (genre au Mont-Tremblant). Du blues avec des effluves de bières de micro. Je me sens comme ça aussi lorsque j’entends leur cover de R.E.S.P.E.C.T et Mustang Sally de Al Green.
Je fais moi-même preuve de skank-skills devant la scène pendant Gros zéro. J’ai mangé un gros dessert pour souper et j’ai énormément de glucides ainsi que de carbohydrates qui ont besoin de se faire évaporer.
Groovin’ / Photo Marielle Normandin Pageau
Les gars prennent une pause de 15 minutes parce que selon eux «ils n’ont plus 20 ans et ont besoin d’un break».
Malheureusement je quitte l’aventure pendant cette intermission, sans avoir entendu Le petit castor. Mes 30 minutes de route sur la 40 m’appellent.