Ça fait un (long) moment qu’on ne s’est pas tourné du côté du cinéma pour voir ce qu’il s’y passe musicalement. Et il y a beaucoup à dire. Faisons simple avec The Greatest Showman, sorti fin 2017, soit il y a un an. Quand on dit que ça faisait longtemps. SPOILER ALERT LEVEL: 2/5
C’est bien simple, tout est dans la musique. Si, par mégarde, tu n’as pas vu le film et que tu écoutes sa bande-son… eh bien tu auras entendu toute l’intrigue. Tout ou presque se passe et se comprend à travers ses titres ultra-entraînants, très anachroniques mais vifs et logiques.
New York, 1870. On se doute que la pop que l’on écoute aujourd’hui n’a pas vraiment sa place dans cet univers. Sauf que l’on parle, très librement, de l’histoire de Barnum et de la naissance de sa vision du cirque, avec les freaks, les animaux et les chapiteaux. Alors qu’on accuse Barnum de faire beaucoup trop de superficiel et de faux, le film reprend cette critique dans son esthétique: animaux CGI, fonds verts, anachronismes… Tout, pourtant, semble assumé.
Avec des couleurs saturées et des chansons grandioses, on suit Barnum (Hugh Jackman) dans la réalisation de ses rêves. Le film, comme Barnum, a quelque chose de philanthrope qui se perd un peu. Les évènements s’enchaînent à une vitesse folle. Encore une fois, tout ou presque est dans la musique. Tout est assez simple mais suffisamment entêtant pour que ça nous plaise tout de suite.
On imagine sans mal une adaptation scénique. Avec une petite heure trois-quarts de métrage, on s’attache à la troupe de Barnum autant qu’aux titres The Greatest Show, The Other Side et This Is Me. Célébration de la différence et de la diversité, c’est un film léger qui mérite le coup d’œil.
Extrait: The Greatest Show