Il nous a fallu faire un choix pour notre soirée du 31 Octobre… et puis les Suédois de Royal Republic ont annoncé une date. Alors forcément, on est parti les retrouver sans hésiter. Voici notre live report.
En allant à l’Electric Ballroom le soir du 31 Octobre, on se doutait de la teneur en humour des Suédois sur scène. Avant ça, on commence par une première partie relativement simple mais qui fait sensation grâce à son énergie improbable. Sautant partout, y compris dans le public, Blackout Problems ne réussit pas à nous convaincre musicalement. Pas encore en tout cas.
Mais le plat principal est une autre affaire. Avec Fireman & Dancer, soit une ouverture digne des plus grands showmen (dont ils font un peu partie je trouve), ils annoncent la couleur… Enfin les couleurs. Sans dénaturer leur show majestueux, ils n’ignorent pas Halloween pour autant en arborent des éclairs Bowie-esques assortis à chacun de leurs costumes presque trois pièces, rouge, noir, bleu et or. Deux d’en eux à paillettes d’ailleurs. Parce qu’on ne peut pas battre le disco comme ils le disent (Can’t Fight the Disco).
Et simplement comme ça l’éclair en néon dans le fond de la scène s’illumine et ils envoient tout ce qu’ils ont. Le show est long et ils ont de sacrés tubes à partager, dont les grands classiques, que dis-je, les cultissimes Underwear, Tommy-Gun et Full Steam Spacemachine.
Les Suédois menés par Adam Grahn n’ont pas non-plus leurs langues dans leurs poches… à part pendre un peu partout sur leurs micros, ce cher Adam est bavard. Il raconte adorer ne pas manger beaucoup sur cette tournée au Royaume-Uni. “Ce matin, je n’ai même pas pris de Brexit- j’veux dire Breakfast !” …Il fallait s’y attendre venant d’un groupe Européen. Entre rire et hués, il se marre et le concert poursuit.
Getting Along, Fortune Favors, Stop Movin’, Anna-Leigh font sauter la foule comme des fous. Le set s’achève avec un superbe combo trois-pièces formés par When I See You Dance with Another, Flower Power Madness et l’électrisant Baby.
Si certaines choses, comme leurs costards et autre décor changent, d’autres sont la depuis la première fois qu’on les a vues : intro hymne national et conclusion avec Lonely Boy des Black Keys pour des saluts infinis, énergie irréprochable, humour lubrique et générosité sans faille… Au fond avec tout ça, on s’en fout, on y retournera encore… et encore. Et encore. Comme un Boomerang.