On se retrouve de nouveau pour notre maintenant habituelle série de flashs qui donnent de l’espoir, booste le moral, permettent de se poser et de soutenir ces artistes qui nous font le cadeau de leur créativité.
PAPER BRIDGE – FEATHER/FEATHER
Avec leur premier album sorti fin mars, Paper Bridge, les FEATHER/FEATHER font le pont entre ciel et terre. Leur indie-pop prend des tournures très féeriques, spirituelles parfois (Requiem, Basilica), qui emplissent l’espace entre le haut et le bas. Le piano est doux, les voix presque effacées et tout est subtile, fin, délicat, fragile aussi. Le voyage que propose Odyssey vaut autant que leurs interludes (Leaves, He Was an Old Man Who Fished Alone). Pas besoin de plus pour se laisser porter par les deux cousins qui ont, sans doute et on l’espère, encore beaucoup à nous raconter.
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O – LAAKE
O pour Orchestraa. Avec deux A, comme dans LAAKE. LAAKE qui nous propose cet album épique digne des plus grandes bandes originales du cinéma et du jeu vidéo. On imagine les milliers de possibilités que les titres comme RUN, PANIC ou 1989 créent. On visualise dystopie et utopies, reconquête de la nature, effondrement de l’humanité ou au contraire renouveau des deux, en harmonie. Il y a dans l’électro de LAAKE quelque chose de naturel, d’organique, de vivant qui fait de cet album une vraie réussite.
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AMPUTATE CORPORATE ART – THE K.
Histoire d’avoir un petit moment défouloir très cathartique (et donc très utile en ce moment), on est parties rendre visite (depuis internet) à The K. et leur nouvel album sorti en début de mois Amputate Corporate Art. Évidemment, c’est au son des guitares hurlantes de The Future Is Bright et des cris de Petty Profit qu’on va joyeusement se tourner, sans compter les punks The Rougher Aspects of Love ou encore Shit Day. C’est vif, énergique et ça fait du bien par où ça passe. À prendre au moins une fois cette semaine.
En écoute :
2016 – FEATHER/FEATHER
RUN – LAAKE
The Future is Bright – The K.