Une journaliste scientifique a décortiqué "Someone like you et en a conclut que le morceau était une redoutable machine à faire pleurer. Écoutez plutôt. I heard, that you're settled down... : ça démarre avec un thème doux et répétitif. Atmosphère mélancolique. Puis arrive le refrain. C'est alors que le motif joué au piano change, Adele chante plus fort, gagne une octave et module sa voix. Nevermind I'll find / Someone like yooOOUU. Puis retour à la normale. On est exactement dans le type d'enchaînement musical décrit en 2007 par des psychiatres canadiens, qui provoque une accélération du rythme cardiaque et donne la chair de poule. On en trouve chez Mozart ou Mendelssohn. Mais pour déclencher les sanglots, il faut aussi ajouter des appoggiatures. Identifiées il y a vingt ans par le Britannique John Sloboda, ces notes dissonantes précèdent ou suivent la note principale (le yooOOUU" de la chanson) et créent une tension nerveuse qui fragilise l'auditeur.
Coté anecdote : Des similitudes frappantes entre ce morceau d'Adele et le du compositeur montois Emmanuel Codden, alias Ehma, ont été relevées. Cependant, Ehma n'a pas souhaité poursuivre Adele au tribunal. Fervent défenseur de la culture libre, il estime que personne n'est à l'abri du plagiat, mais préfère que l'on s'interroge sur l'application du droit d'auteur tel qu'il est pratiqué de nos jours.