Contrairement à Alain Chamfort ou Christophe pour ne citer qu'eux, Daniel Balavoine ne semble a priori pas faire figure de "reprisable" dans la pop française actuelle.
En 1978, Balavoine peine à se faire connaître du grand public et malgré les doutes du grand patron de sa maison de disques, Eddie Barclay, il parvient à sortir son troisième album, où figure Le Chanteur, grâce à la détermination de Léo Missir, vice-président et responsable des services artistiques du label, qui le soutient depuis son arrivée chez Barclay.
Le texte du chanteur se moque indirectement d'Eddie Barclay, qui trouvait que Balavoine (qu'il n'aimait pas) n'était pas beau et "avait une voix de pédé". Ecrite en même pas une heure, à la pause déjeuner, la chanson raconte les différentes étapes de la vie et de la carrière d'un chanteur. Balavoine décrit un musicien en devenir qui prévoit déjà toute sa carrière, mais de façon fataliste. Le Chanteur est une chanson sordide, avec gloire factice, trahisons, déchéance, alcoolisme, prostitution, et tout le tremblement. Sympa, hein ?
2) Relecture flippée
3) La contribution de Luka