Flash : the wombats / blood red shoes / fickle friends

Difficile de choisir parmi ces trois albums lequel a notre préférence. Dans les sorties du jour, on est parti dans les contrastes. Pas mal de thèmes sombres aussi. Les formes sont belles et inattendues. Flashes

FIX YOURSELF, NOT THE WORLD – THE WOMBATS

FLASH : THE WOMBATS / BLOOD RED SHOES / FICKLE FRIENDS Si on préfère mettre de côté le très entêtant This Car Drives All by Itself, on aime son dynamisme. Pourtant, on se concentre plus sur le reste de l’album. Un des nouveaux titres de The Wombats nous parle plus : le complexe Method To The Madness (on a la rèf… et toi ?) qui nous transporte. Très pop et coloré dans sa forme, le fond de Fix Yourself, Not The World panse les blessures de l’introspection, nécessaires au changement et infligées par le temps (People Don’t Change, Time Does) avec des paroles sombres (Everything I Love Is Going To Die, Worry) auxquelles on se connecte tout de suite. On se fait retourner la tête par l’opus… Flip Me Upside Down est donc à écouter en boucle.

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GHOSTS ON TAPE – BLOOD RED SHOES

Blood Red Shoes livre ici une bande originale parfaite entre horreur, suspense et fantastique. Il y a une part très mystique à l’écoute de Ghosts On Tape. Give Up porte quelque chose de froid, d’inquiétant. Sucker est beaucoup plus sensuel et charmeur. Et Comply est la parfaite ouverture qui invite à la chasse aux fantômes. Et eux, esprits plein de contradiction, sont là à nous observer en chantant, ne communiquant que par la musique. Ces fantômes sont les sentiments, les pensées, les passions les plus inquiétantes du groupe, que d’autres auraient passe sous silence. Ici, c’est un album déroutant et fascinant. Une sombre réussite.

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ARE WE GONNA BE ALRIGHT? – FICKLE FRIENDS

FLASH : THE WOMBATS / BLOOD RED SHOES / FICKLE FRIENDS Autant inspiré par la pop électro que par le punk rock, Fickle Friends se déchaîne dans ce nouvel album Are We Gonna Be Alright?. C’est un esprit DIY fort qui prend des codes tailles pour la radio. Ça marche. Très bien même. Si beaucoup de morceaux nous font gentiment bouger la tête, d’autres nous font carrément sauter sur place. En tête de file de ceux-là : Yeah Yeah Yeah. Peines et joies sont au cœur de l’album et comme beaucoup, l’anxiété n’est jamais très loin, dans l’ombre. Pour la vaincre, Fickle Friends s’en empare, en parle et l’emballe dans un ensemble de riffs qui envoient et des mélodies qui obsèdent.