Flash : stereophonics / imarhan / softcult

Pour notre sélection de la semaine, on s’écoute un album rock plein de promesses, on découvre l’Assouf, le blues touareg, et on s’en prend plein les yeux avec un EP de punk soft pas si tendre. Flashes.

OOCHYA! – STEREOPHONICS

Le premier titre, Hanging On Your Hinges, est explosif. On part dans tous les sens, les riffs s’emballent, les claps nous choppent, on chantonne, on est à fond dans la disto. Et puis la suite se calme. Les Stereophonics passent à quelque chose de plus posé, voire acoustique. C’est pas mal, mais avec cette intro, on reste sur notre faim. Oochya! est beaucoup plus pop que cette première promesse enflammée et c’est dommage. Pourtant, on s’attache quand même a Do Ya Feel My Love? qui fait la jonction entre les deux styles. Si les quinze titres sont propres, le tout est un chouille long. À s’écouter au moins une fois.

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ABOOGI – IMARHAN

FLASH : STEREOPHONICS / IMARHAN / SOFTCULT Les guitares du groupe Touareg Imarhan sont des plumes délicates qui accompagnent avec justesse l’ouverture des paroles sur le désert. Les voix sont sublimes et la technique sans faute. On se retrouve dans un moment suspendu, dans un genre méconnu en Europe, l’Assouf. À l’instar du blues américain, né d’un contexte complexe, l’Assouf est profondément politique tout en restant poétique. C’est le blues du désert. Imarhan y est et s’y fait porte-parole des jeunes générations. Si les gouvernements n’écoutent pas, la musique partage le message dans la plus belle des formes, notamment avec Achinkad et Assossam C’est à ne pas manquer.

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YEAR OF THE SNAKE – SOFTCULT

Les Softcult ont des choses à dire, des comptes à régler. Elles le font avec un style sombre, dream-pop emo aux touches punk, et des basses lourdes dès le premier titre BWBB. Elles reprennent ici l’expression, excuse pour des comportements clairement toxiques, Boys Will Be Boys. On les aime pour ça d’ailleurs : les féministes font un doigt au racisme et au patriarcat. Leur monde tourne dans un sens différent du reste et on les rejoint. Si l’atmosphère est un peu trop vaporeuse par instant, on les comprend quand même pleinement. Du premier titre au dernier, Uzumaki.